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Downton Abbey (TV)
Hello tout le monde!
En cette belle journée (du moins, j’espère qu’elle l’est pour chacun d’entre nous), j’avais très envie de vous parler de l’une de mes séries préférées. De celles qui sentent bon le Earl Grey, les vieux livres, les houpettes à poudre et les plumes de bandeaux.
De celles qui sont intemporelles, et merveilleuses. Comme Downton Abbey. 🙂
Accrochez vos ceintures, ladies and gentlemen! Il n’y a pas de spoilers!
Synopsis
Avril 1912. Comme tous les matins, à Downton Abbey, les Crawley se réveillent, leurs domestiques se hâtant pour les servir comme il se doit. Tout est rôdé à Downton, et rien ne surprend jamais personne. Sauf que, ce matin-là, les Crawley apprennent l’impensable: le Titanic, réputé insubmersible, a coulé, emmenant avec lui l’héritier du manoir… Un nouvel héritier va donc devoir être désigné, au grand des trois filles de la maison…
Upstairs, downstairs
Downton Abbey se situe donc d’abord dans les années 1910. Elle évolue ensuite, traitant plusieurs grands moments historiques tout au long de l’histoire de la série: le naufrage du Titanic, donc, mais aussi la Grande Guerre, les années folles, le vote des femmes en Angleterre, la réforme des terres, la faillite des grandes familles, l’homosexualité au début du XXe siècle, la Prohibition aux US, etc etc.
Le tout, vu par deux grandes angles totalement différents et pourtant complémentaires: les Crawley, riches, propriétaires, la petite noblesse anglaise dans tous ses aspects positifs et négatifs; et leurs domestiques, employés, pauvres, dont l’existence entière dépend de ceux qui vivent au-dessus d’eux.
Si, au premier abord, on pourrait croire que la série est une critique totale et raisonnée de cette noblesse et de leur traitement de leur ‘maison’, il n’en est rien. Si les Crawley sont en effet insupportables et, souvent, irrespectueux envers ceux qui les servent, cela évolue, jusqu’à ce qu’on comprenne que, finalement, tout le monde fait partie de la famille.
Et c’est cela qui marche. Tout Downton se mobilise lorsque quelqu’un, qu’il vienne d’en-haut ou d’en-bas, a un problème quelconque. Sauf quelques exceptions, mais j’y reviendrai. 😛
Cette lutte des classes qui n’en est pas une permet donc de se concentrer sur le reste, sur l’existence de ces deux groupes dont la vie va radicalement changer au fil des saisons et au fil de l’évolution de la société. Le tout avec la classe, la distinction et le thé anglais en toile de fond, évidemment.
(Honnêtement, aucune autre série ne donne autant envie de se bouffer des scones en buvant du Earl Grey devant un bon feu de bois. Aucune. XD )
Ready, roll, action!
Et s’il y a autre chose que j’adore, dans Downton, c’est cette foison de guests. On sait déjà (enfin, moi, vous, plus loin) que le casting est de ceux dont beaucoup de productions rêvent, mais il n’empêche que plusieurs acteurs, connus au moment de leur apparition ou non, ont fait un détour par Downton.
Comme un certain George Clooney, même si c’était ‘juste’ pour un spot publicitaire…
Je citerai en vrac Theo James (Divergente) en saison une; Tim Pigott-Smith (Alice in Wonderland) en saison deux; ou encore Shirley MacLaine (Sierra Torride) en saison quatre.
Et puis, je ne parle même pas des épisodes spéciaux, souvent de Noël, qui ont leur propre intrigue et qui balancent souvent la sauce… XD
Who are you, my good Sir?
Allez, je vais tenter de faire un tour plus ou moins exhaustif du propriétaire. 😛
Chez les Crawley, je vous demande la grand-mère, Violet, succulente de sarcasme et qui a probablement les meilleures répliques de la télé entière, incarnée par l’immense Dame Maggie Smith (Harry Potter); son fils, Robert, le Comte actuel, têtu comme une mule, ce qui lui vaudra bien des déconvenues, interprété par Hugh Bonneville (Lost in Austen); l’épouse de celui-ci, Cora, l’Américaine, qui m’énerve souvent mais qui reste une très chouette femme, incarnée par Elizabeth McGovern (Cheeful weather for the wedding); et leurs trois filles: Mary, l’ainée, la pire des trois, incarnée par Michelle Dockery (Henry IV); Edith, la puinée, souvent ignorée, interprétée par Laura Carmichael (The Spanish Princess); et Sybil, la benjamine, la plus rebelle, incarnée par Jessica Brown-Findlay (A Winter’s Tale).
Leurs cousins éloignés, Matthew, nouvel héritier du manoir, incarné par Dan Stevens (Beauty and the Beast) et sa mère Isobel, campée par Penelope Wilton (Doctor Who), viennent combler un manque dans la famille et ils nous offrent, parfois par dialogue interposé (merci Violet), des scènes succulentes elles aussi.
Et puis, en-bas, nous avons: Mr Carson, le majordome autoritaire au grand cœur, incarné avec passion par le grand (littéralement) Jim Carter (Dinotopia); Mrs Hughes, la gouvernante qui materne tout ce petit monde, interprétée par Phyllis Logan; Mrs Patmore, la cuisinière qui est têtue comme une bourrique mais qui a des mains en or, incarnée par Lesley Nicol; Daisy, les petites mains en pleine rébellion, incarnée par Sophie McShera; Mr Bates, le valet du Comte, incarné par Brendan Coyle (North and South); Anna, la demoiselle de chambre des filles, interprétée par Joanne Frogatt (Robin Hood); ou encore Tom Branson, le chauffeur irlandais, incarné par Allen Leech (The Imitation Game).
Et puis, il y a ces deux antagonistes qu’on adore détester: Miss O’Brien, la demoiselle de chambre de Cora, incarnée par Siobhan Finneran (Rebellion), la pire des pires; et Thomas Barrow, le valet qui a de l’ambition souvent mal placée, incarné par Rob James-Collier (Fate: The Winx Saga).
Dans le cas de Thomas, n’empêche, on ne peut s’empêcher de l’aimer à la folie au fur et à mesure qu’il évolue (thank God, en bien XD ).
Il y en a tant d’autres à citer, tant d’autres qui sont merveilleux et que j’aime de ouf, mais arrêtons-nous là pour l’instant…
En bref, Downton Abbey, c’est la saveur du bon thé anglais, avec ses intrigues, ses têtes de mule, ses erreurs, mais aussi ses moments cultes. Une série que je ne me lasse pas de revoir encore et encore… ❤
Notes
Bigregirl: 9/10
Rotten Tomatoes: 8,6/10
Allôciné: 8,8/10
Note moyenne: 8,8/10
Bandes annonces
Fiche technique
Titre: Downton Abbey
Créateur: Julian Fellowes
Scénaristes: Julian Fellowes, Shelagh Stephenson, Tina Pepler
Réalisateurs (non exhaustif): Brian Percival, James Strong…
Chaine de distribution: ITV
Musique: John Lunn
Durée: 6 saisons de 2010 à 2016
Langue originale: Anglais
Inspirée de: Gosford Park, film de Julian Fellowes
Bigreblog 
Je vais craquer très prochainement ! Et dans le style est ce que tu connais The Paradise ? Je n’ai vu que le pilot mais je suis sûre que ça devrait te plaire ! 🙂
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Purée, à chaque fois que le trailer passait sur la BBC je me jurais de le regarder, mais comme c’est passé le mardi soir, j’ai tout loupé! Faut trop que je le regarde, en effet… 🙂
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