Le blog qui fait dire "bigre!"
Alors… Je vous avais dit que je profiterais de cette fin de mois pour rattraper quelque peu mon retard et bouffer du film. J’ai tenu ma promesse.
Et j’ai enfin regardé Cloud Atlas. Je vous assure qu’il me faisait envie, malgré ce que j’ai pu entendre à son sujet.
Eh ben, vraiment… C’est du lourd, du très bon film… Même s’il faut pas être fatigué ou débile pour le comprendre. 😉
Je ne spoile rien, mais bonne chance pour comprendre! 😛
Cloud Atlas, outre être sans doute un rêve sous hallu de both son auteur et des deux enfoirés qui ont décidé de l’adapter, part d’un concept super intéressant. Plusieurs époques, past, present and future, imbriqués les uns dans les autres, liés les uns aux autres, avec les mêmes acteurs y incarnant différents personnages, mais toujours tous présents. Et chaque acteur, et donc personnage, a son moment de gloire dans une des timeline.
Reste qu’un seul d’entre eux joue toujours le méchant… Je vous laisse deviner avant que je ne lâche la bombe. 😉
Ready? Votre cerveau ne chauffe pas trop already? Parce je vous jure que résumer tout ça va me donner une migraine… XD
Adam Ewing; Robert Frobisher; Louisa Rey; Mr Cavendish; Sonmi; Zachry: tous sont liés mais ne le savent pas. A travers leurs époques respectives et leurs aventures, ils apprennent leur propre histoire…
Bion, pour ce qui est du casting, les Washowski ne se sont certainement pas embêtés… 😛
Tom Hanks, d’abord, qui jongle entre méchant médecin, couillon de première et petits rôles en tous genres.
Halle Berry ensuite, magnifique Louisa Rey et tout autant magnifique Meronym. ❤
Jim Sturgess, encore, qui décidément est un vrai beau morceau (gniark), génialissime en Ewing et Hae-Joo.
Jim Broadbent, aussi, l’atout rire de ce film en Cavendish et Ayrs…
Ben Whishaw, toujours… Notre nouveau Q préféré nous démonte un Frobisher vraiment intéressant, sans doute mon deuxième personnage préféré du film.
James D’Arcy, qui se faisait rare ces derniers temps, qui incarne Sixsmith, l’ami de Frobisher.
Hugh Grant, pour continuer, qui jongle entre rôle de séducteur à la Daniel Cleaver (qui lui colle à la peau) et directeur de bar en Corée (les yeux bridés ne lui vont pas d’ailleurs, contrairement à Jim Sturgess).
Et pour terminer, la cerise sur le cake aux pommes…
Un film des Washowski sans lui ne pouvant se faire, voilà qu’arrive au grand galop…Hugo Weaving. Sur un cheval blanc certes, mais quand même vachement sapé de noir… Contrairement à ses collègues qui pour la plupart jonglent entre personnage gentil et vilain, lui, il fait que dans le vilain… Mouais… Je les comprends… Moi aussi si je l’avais révélé en Génie du Mal en costard je voudrais pas qu’il joue un Bisounours… 😀
Bref, les enfants, si vous aimez les genres mélangés policier-suspense-science-fiction etc, si vous n’avez pas peur de dire WTF au début d’un film, et si ça ne vous répugne pas de vous perdre de temps en temps entre les différentes timeline (et franchement, c’est dur de se perdre), ce film est pour vous.
Il était pour moi en tout cas…
Note: 8/10 (scénario: 7/10 (faut vraiment être taré) – jeu: 9/10 (du grand art…Jiiiiiim…) – BO: 8/10 (Matrixien mais pas trop) – attrait: 8/10)
Ce qui est amusant avec ce film c est que sur la longueur impressionnante qu’il dure, j’ai passé quasiment tout mon temps à me demander ce que je faisais devant ce film auquel je ne comprenais rien mais il y avait un fil qui me retenait et me donnait envie de déméler tout çà. Et quant à la fin, tout se dénoue et s’éclaire, j’aurai presqu’eu envie d’applaudir au génie qui a eu cette idée excentrique mais franchement bluffante!Un film totalement unique qui vaut effectivement le coup d’être vu!
J’aimeJ’aime
Ping : Le défi des 100 films: juin | Bigreblog
Ping : Ma review 2013 | Bigreblog
Ping : Jupiter Ascending (Ciné) | Bigreblog
Ping : TFMA #105 « One hundred percent love… » – Bigreblog
Ping : TFMA #165 « Nobody knows me… » – Bigreblog
Ping : What’s your name? James D’Arcy – Bigreblog
Ping : TFMA #210 « One hundred percent love…2.0. » – Bigreblog