Kingsman: Secret Services (Ciné)

Hello les amis!

Aujourd’hui, je vous propose de parler d’un bébé de 2h08, moitié british moitié comic book, dont le père se nomme Matthew Vaughn et qui a changé pour le mieux les films d’action à l’anglaise.

Bien entendu, il s’agit de Kingman: Secret Services! Spoilers free, avec joie et délectation. 😉

Synopsis

Le jeune Eggsy, petit raté de la banlieue de Londres, se voit un jour sauvé des barreaux de la prison par un gentleman mystérieux du nom de Harry Hart. Ce dernier lui propose de rejoindre les rangs de la société plus que secrète des Kingsmen, des agents secrets pas comme les autres…

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Manners maketh man

Comment ça ce scénario semble n’avoir ni queue ni tête? Evidemment qu’il n’a ni queue ni tête, vous nous prenez pour qui vous? 😀 Ceci est un film de Mr Matthew Vaughn, il fallait que ça soit une tuerie dans tous les sens du terme! 😛

Oui, ladies and gentlemen, Kingsman est une pure tuerie. Fruit des amours incestueuses de Kickass, auquel il emprunte le gout pour le sang numérique et la baston gratuite; des films bondiens avec ses gadgets et son flegme tout britannique; et même de X-Men First Class que j’encense sans arrêt, pour son côté nostalgique et parodique en même temps. Le film est un mélange indéfinissable de « What the fuck? » et de « This is bloody brilliant! », à peu près les seuls mots qui sont sortis de ma chaste bouche pendant visionnage.

En fait, je suis tellement enthousiasmée par ce film que je ne sais quoi trop dire…

Le scénario en lui-même est digne des films du même James Bond: un grand méchant qui veut prendre le contrôle par des moyens improbables quoique; l’excentricité de plusieurs personnages, principaux ou non; la délectabilité de l’accent britannique dans sa version RP ou dans sa version cockney (oh yes to both of those); et bien entendu des bastons surréalistes dont le climax est juste…*chef’s kiss*.

Pour le coup, Kingsman reprend tous les bons ingrédients, mais avec des twists qui font de ce film un long-métrage directement culte. Mais je n’en attendais pas moins de son créateur, honnêtement.

Et puis, que dire de la B.O., elle aussi merveilleusement irrévérencieuse?

My name is Hart, Harry Hart

Passons donc au casting, sa-vou-reux.

Colin Firth (Pride and Prejudice) incarne donc Harry Hart avec la classe et ce charme bien particulier qui lui sied toujours autant (c’est normal, on a le même anniversaire 😛 ).

On voit que Colin a, en effet, tenu à réaliser ses scènes de combat lui-même, et qu’il s’y est amusé comme un petit fou. Et le côté Mr Steed de Chapeau Melon et Bottes de Cuir lui va juste comme un gant…

(J’arrête: tout le monde sait qu’il est parfait, pas besoin d’en remettre une couche.)

Taron Egerton (Rocketman) incarne quant à lui le jeune Eggsy, sorte de Aaron Taylor-Johnson de Kickass, mais en mieux. Il faut dire, soyons sérieux un moment: il suffit de porter le costume en tweed, la raie sur le côté et les lunettes, et toutes les femmes un peu sensées de la planète tombent à tes pieds… 😉

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Samuel L. Jackson (Marvel Cinematic Universe), qu’on ne présente plus, interprète quant à lui Valentine, le « grand » méchant du film. Son mobile est débile, il zozote, il a peur du sang; bref, le méchant iconique, il est loin, très loin même, mais c’est peut-être aussi ce côté parodique qui le rend…je sais pas…sympathique?

Sa comparse aux prothèses de jambe, Gazelle, est elle interprétée par Sofia Boutella (Star Trek Beyond) qui joue là un rôle qui a dû être assez marrant.

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Michael Caine (Batman Begins) et Mark Strong (Sherlock Holmes), qu’on ne présente plus non plus (sans déconner, la fine fleur britannique, vous vous fichez de ma tête?!) incarnent enfin Arthur et Merlin, les deux têtes pensantes de l’organisation Kingsmen, qui sont tout autant savoureux que le reste.

Bref, les enfants, y a pas à chipoter, Kingsman est un total must-see, qui aura un piedestal dans ma DVDthèque pendant encore longtemps.

Notes

Bigregirl: 9,75/10

Rotten Tomatoes: 7,5/10

Allôciné: 8,4/10

Note moyenne: 8,5/10

Bandes annonces

Fiche technique

Titre: Kingsman: The Secret Service

Réalisateur: Matthew Vaughn

Scénaristes: Jane Goldman, Matthew Vaughn

Producteurs: Matthew Vaughn, Adam Bohling, David Reid, Mark Millar, Claudia Schiffer, Dave Gibbons

Société de distribution: 20th Century Fox

Musique: Henry Jackman, Matthew Margeson

Durée: 129 minutes

Rating: R (interdit aux moins de 16 ans)

Langue originale: Anglais

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Sources

Rotten Tomatoes

Allôciné

13 commentaires sur “Kingsman: Secret Services (Ciné)

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