Passengers (Ciné)

Hello mes chéris!

Voici aujourd’hui venu le temps de la SF, des vaisseaux spatiaux en perdition, bref, voici venu le temps de tout ce qui plait à votre très chère Bigregirl.

Nous allons donc parler d’un film au postulat fortement attrayant, un certain Passengers, donc je discute sans spoiler! 🙂

Synopsis

Sur le vaisseau interstellaire Avalon, rien ne bouge. Ses occupants sont tous en hibernation, attendant patiemment d’être réveillés près de leur destination finale, la colonie terrestre Homestead II. Mais une rencontre malheureuse avec une météorite va tout changer, et soudainement, un passager se réveille, 90 ans trop tôt…

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Pure science-fiction

Lorsque j’ai vu la bande-annonce de Passengers la première fois, j’ai été assez divisée. Divisée parce que l’idée était bonne, très bonne, et que j’aime beaucoup les huis-clos dans l’espace depuis le merveilleux Sunshine de Danny Boyle, jusqu’ici inégalé.

J’ai néanmoins vite remarqué que les studios actuels tentent tous de surfer sur la vague de Gravity en proposant des pseudos-thriller spatiaux qui sont loin de suivre leur postulat de base dès qu’on doit produire deux heures de film. J’en ai eu la preuve ici.

Visuellement, je n’ai rien à redire, ou presque. Avalon est très bien pensé, dans ses moindres détails, la forme du vaisseau me faisant même un peu penser au Papillon des Etoiles de mon cher Bernard Werber. Le seule truc qui me chiffonne, c’est que j’aurais aimé en voir plus.

Problème du huis-clos, donc.

Le scénario, par contre, est là où le bâts blesse le plus. Certes cette idée de passagers se réveillant trop tôt, condamnés à vivre toute leur vie sur un vaisseau, seuls, était de la balle. Sauf que. Sauf que leurs interactions semblent forcées; que le vrai problème n’a pas vraiment l’air d’en être un; et que les problèmes d’éthique qui surviennent parfois sont repoussées d’un coup de balayette parce que.

Malgré tout, je soulignerai le travail du casting, qui a fait un boulot admirable, qui ne remontera pas le niveau, malheureusement.

Et je lance une énième bouteille à la mer: chers scénaristes, réalisateurs et producteurs qui veulent s’attaquer au genre supra large de la SF: quand vous avez une bonne idée, exploitez-la jusqu’au bout, ne changez pas d’intrigue en cours de route par peur de ne pas plaire au plus grand nombre… La culture, merde!

Three people in a pod…

Cast? Cast.

Chris Pratt (Jurassic World, Guardians of the Galaxy) est devenu bankable et c’est tant mieux. Jim Preston est ici bien loin de son Star Lord ou de son dresseur de raptors d’Owen, mais on peut deviner çà et là quelques moments de vulnérabilité et de totale désinvolture qui seyaient bien à ces deux personnages.

All in all, c’est un mec que j’aime beaucoup et le scénario aurait mieux fait de faire en sorte qu’il soit tout seul sur ce putain de vaisseau.

Parce que je n’ai rien contre Jennifer Lawrence (Hunger Games, Silver Lining Playbook), qu’elle aussi j’aime beaucoup, mais j’ai senti que son personnage, Aurora, avait été écrit à la va-vite, comme si finalement elle n’avait rien à faire là mais que l’avoir dans le film ça allait vendre plus.

C’est quelque chose qui m’énerve au plus haut point que de s’acheter des acteurs juste parce qu’ils sont célèbres, et on a vu ce que ça a donné auparavant avec Christoph Waltz et Mads Mikkelsen. Tous les deux des rôles pourris, tous les deux dans Three Musketeers; l’un dans Spectre, l’autre dans Dr Strange et Rogue One.

Non. Cessez!

PASSENGERS

A part eux, on retrouve donc Laurence Fishburne (Matrix, John Wick 2) pour un court mais agréable instant, et surtout, mon Michael Sheen adoré (Underworld, Alice in Wonderland), que je n’avais plus revu depuis un certain temps et donc l’androïde barman nommé Arthur m’a énormément plu.

Peut-être l’accent. Peut-être le comportement robotique mais empathique malgré lui.

Une présence non-humaine mais extrêmement salvatrice à bien des égards.

Bref, Passengers souffre du syndrome que semblent avoir pas mal de films de SF de ces dernières années: une bonne idée de départ, mais concrétisée comme des quiches et à peine sauvée par son casting.

Notes

Bigregirl: 6,25/10

Rotten Tomatoes: 3/10

Allôciné: 7,6/10

Note moyenne: 5,6/10

Bandes-annonces

Fiche technique

Titre: Passengers

Réalisateur: Morten Tyldum

Scénaristes: Jon Spaihts

Producteurs: Stephen Hamel, Michael Maher, Neal H. Moritz, Ori Marmur

Société de production: Sony Pictures

Musique: Thomas Newman

Durée: 111 minutes

Rating: PG-13 (interdit aux moins de 12 ans)

Langue originale: Anglais

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Sources

Rotten Tomatoes

Allôciné

13 commentaires sur “Passengers (Ciné)

  1. J’ai trop envie de le voir celui-ci ❤
    Et puis le scénario… C'est un détail insignifiant de nos jour hahahaha :p

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  2. (Luke Evans….)(le commentaire de ouf!!! mdr!!!)
    Je ne sais pas si je regarderai ce film… J’ai cru mourir d’ennui en regardant Gravity, et celui-ci ne me semble pas plus…vif ^^

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  4. Niveau histoire, enjeux et conséquences, c’est certain que c’est aussi mince que du papier à cigarettes. Genre la scène de la piscine en apesanteur, oké, c’est stylé et tout, mais est-ce que c’est vraiment utile étant donné qu’Aurora est dedans parce qu’elle … boude ?
    En même temps, elle boude durant les trois quarts du film (dans le dernier quart, elle dort). J’adore Jennifer Lawrence, mais là, je dis franchement un gros non.

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