Le blog qui fait dire "bigre!"
Hello everyone!
Que diriez-vous d’aller de l’autre côté de la Manche retrouver un détective que nous aimons tous sous toutes ses formes, et sa famille dysfonctionnelle?
Ajd, on parle du petit phénomène Enola Holmes, dans ses qualités, mais aussi ses quelques défauts! Je ne spoile rien!
La jeune Enola Holmes, sœur cadette des célèbres Mycroft et Sherlock, vit une existence idyllique aux côtés de sa mère Eudoria. Jusqu’au jour où celle-ci disparait. Enola arrivera-t-elle à élucider ce mystère en bonne héritière des talents des Holmes?
J’ignorais totalement l’existence du roman pour young adult dont le film est tiré, avant d’en voir la bande-annonce. Je vieillis, sans doute, la littérature adolescente ne m’attirant plus que très rarement. En attendant, le sujet de Sherlock Holmes est toujours l’un de ceux qui m’aguichent quel que soit le support, et c’est donc sans surprise, mais aussi sans attentes particulières, que je me suis posée devant Enola à sa sortie.
Millie Bobby Brown est à Netflix ce que Jude Law est à Guy Ritchie: une muse, une valeur sûre. Et certes, elle tire extraordinairement bien son épingle du jeu dans un film qui est cousu de bons moments, de scènes intelligentes, bien pensées et parfois même ayant du génie. MAIS malheureusement, ces scènes n’ont parfois pas de suite, pas de lien avec le fil rouge. C’est à croire qu’elles sont là pour faire joli.
Les ellipses sont souvent abruptes et malvenues, et je n’ai pas trop apprécié la tendance d’Enola à briser le quatrième mur, chose qui n’a que peu de sens et n’apporte rien. Elle aurait pu tout aussi bien rester simple narratrice en voix off.
Mais c’est vrai, aussi, que l’on passe un très bon moment devant ce film. Il se laisse regarder, il est servi par un casting merveilleux, et il demanderait une suite uniquement pour qu’il puisse s’améliorer et aboutir ses points les plus faibles.
J’ai aimé, ok? Cela m’a surpris, mais j’ai aimé. 😛
Parlons casting, avec en tête d’affiche trois acteurs qui pourraient très bien être réellement frères et sœur tellement ils se clashent comme des siblings.
Millie Bobby Brown (Stranger Things) donc, d’abord, solaire en Enola. Je lui préfère ce genre de personnage à celui d’Eleven, d’ailleurs. XD
Henry Cavill (The Witcher), ensuite. Le rôle de Sherlock Holmes ne lui va pas vraiment, je trouve qu’il ne colle pas à sa personnalité, mais il reste certain que le style victorien, lui, lui va à ravir (comme tout, de toute façon, ce type m’énerve).
Sam Claflin (Love, Rosie), enfin, parfaitement névrosé en Mycroft, my favourite bitch in the world. Il s’amuse visiblement à jouer cet imbécile de la littérature, et même si je le préfère en love interest parce qu’il est cute, il faut bien avouer qu’il joue terriblement bien les connards, Oswald Mosley en premier. 😉
Ces trois joyeux abrutis sont entourés par une brochette d’acteurs que j’aime tous d’amour, à commencer par la génialissime Helena Bonham Carter (Harry Potter), qui incarne une Eudoria aussi rebelle qu’elle ne l’est elle-même; mais aussi Burn Gorman (Torchwood); Adeel Akhtar (Les Misérables BBC), un Lestrade trop peu présent à mon avis; la grande Fiona Shaw (Killing Eve); ou encore l’extra Frances de la Tour (Alice in Wonderland).
Sans oublier le jeune Louis Partridge en Tewkesbury, le Watson d’Enola. 😉
En résumé, Enola Holmes est un joyeux petit film qui mériterait d’être poli et joliment fini car il a énormément de potentiel. 😉
Bigregirl: 7/10
Rotten Tomatoes: 9,1/10
Allôciné: 6,6/10
Titre: Enola Holmes
Réalisateur: Harry Bradbeer
Scénaristes: Nancy Springer
Producteurs: Millie Bobby Brown, Paige Brown, Alex Garcia, Ali Mendes, Mary Parent
Société de distribution: Netflix
Musique: Daniel Pemberton
Durée: 123 minutes
Rating: PG-13 (interdit aux moins de 12 ans)
Langue originale: Anglais
Basé sur: Enola Holmes, de Nancy Springer
J’ai pris beaucoup de plaisir devant ce film imparfait. Par contre, moi j’ai aimé qu’elle casse tout pour nous parler lol. Et Sam est parfait dans le rôle de Mycroft je trouve, un parfait connard XD
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