Harry Potter and the Cursed Child (Book)

Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue sur ce site officiel regroupant les pires Potternerds de l’Histoire. A ma gauche, Bigregirl, Hufflepuff de son état, qui est apparemment toujours dans un état second. A ma droite…ah ben, y a personne. Le pire Nerd, ce sera donc Bigregirl! On l’applaudit bien fort!

Bigre a donc enfin mis la main sur la version VO du dernier-né Potter-verse de la cuvée Rowling, aka The Cursed Child. Bouffé en deux jours (parce qu’elle a une vie, sinon en une nuit c’était plié), ce livre était donc tellement cool qu’elle a eu envie de vous emmerder pendant quelques minutes pour en parler.

Et comme c’est un bouquin bien bien secret, y a des spoilers!

Dix-neuf ans après la Bataille de Hogwarts, Harry Potter et les siens font face à la résurgence d’un vieil ennemi, et à l’arrivée d’un nouveau. Et que font donc Albus Potter et Scorpius Malfoy?…

On va en parler en tout de suite: je ne me suis RIEN spoilée avant lecture. Ce qui tient de l’exploit au vu du nombre incommensurable de personnes qui ont eu le bouquin avant moi… Mais aussi, ce qui a rendu ma lecture beaucoup plus agréable.

Je me doutais de quelques petites choses, comme par exemple du fait qu’Albus serait sans doute envoyé à Slytherin. Ça n’a en rien entaché la vision que j’avais de lui, ça l’a même renforcée, parce que merde, les Gryffindors sont vraiment super chiants… XD

Toute la polémique autour d’Hermione jouée par une femme noire ne m’a aucunement atteinte. Il faut dire que dans les romans, jamais J.K. ne décrit-elle Mione comme étant blanche. Ou alors il faut me le dire. Mais dans ma tête, « cheveux bruns et yeux noisette », ça peut aussi convenir à une peau plus foncée!

Quand j’en suis arrivée au moment où Albus et Scorpius changent le présent, ça m’a bien fait rire, au vu du nombre très élevé de franchises qui s’étaient déjà approprié le sujet. Back to the Future en tête, mais aussi ce bon vieux Doctor Who. Pas de surprise là, donc, mais ce n’était pas pour moi une déception, plutôt le contraire, vu que J.K. a quand même bien réfléchi à son monde « idéal » de retour de Voldy; un monde qui fait froid dans le dos.

Au niveau des personnages, j’ai été un chouïa déçue de ne pas voir Rose plus que ça, mais le fait que ce soit centré sur Albus et Scorpius par contre ne m’a aucunement dérangée. Ces garçons sont parfaitement décrits, de vrais personnes sur papier, encore plus que leurs illustres parents. Et j’ai un faible pour Baby Malfoy. 😉

Daddy Malfoy, aussi, en fait, vu que j’ai toujours voulu voir la rédemption de Draco dans les livres, et qu’on me l’offre ici sur papier, en plus joué par Alex Price que j’adore. Merci my Queen.

Harry Potter et ses compagnons, par contre, sont toujours aussi chiants, même si Ron aura eu le beau rôle ici, ce qui l’aura fait remonter un millimètre dans mon estime. Faut pas m’en demander trop non plus. 😛

Et si on parlait de Delphi? Parce que j’ai eu beau ne pas croire un instant que Voldy ait pu avoir un enfant, apprendre que ce con a en effet couché avec Bellatrix m’a mise sur le cul. MAIS, et c’est là selon moi la plus grosse incohérence du bouquin, Delphi nous apprend être née au Manoir Malfoy un peu avant la Bataille de Hogwarts.

Comment se fait-il donc que Draco n’en ait aucun souvenir et que, a priori, ses parents, dont la sœur de Bellatrix, ne lui en aient pas parlé?

C’est con, puisque Delphi est sa cousine en fait, mais je vais passer dessus quand même.

Mais elle est quand même canon…

Par respect pour J.K. qui nous a offert ce fan service en or; et par respect pour cette jeune fille de quinze ans que je suis redevenue en ouvrant la première page… C’est si bon de revenir à la maison… ❤

Alors merci, J.K., merci Jack Thorne et John Tiffany. Vous m’avez rendu plus heureuse que la version longue de Battle of the Five Armies. Et c’est dire l’émotion…

Note: 8/10