La rétro: Slumdog Millionaire (Ciné)

Bonjour la blogosphère!

Il est temps qu’à mon âge je complète ma culture ciné. Et ma culture ciné avait oublié un film de Danny Boyle, pourtant réalisateur que j’aime assez, Slumdog Millionaire. Un film devenu rapidement un classique, que donc je n’avais encore jamais vu.

Déshonneur sur ma famille et ma vache, je sais. 😉

Rétro = spoilers!

Jamal Malik est en passe d’être le premier Indien issu des rues à gagner 20 millions de roupies au célèbre jeu télévisé « Qui veut gagner des millions? ». La police s’intéresse vivement à son cas, persuadé qu’il a triché pour en arriver là. Sauf que l’histoire de Jamal n’est pas ordinaire…

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Je ne sais vraiment pas pourquoi je n’avais pas encore vu Slumdog. Je savais qu’il était génial; j’adore l’acteur principal; j’avais envie de le voir, et pourtant je n’ai jamais sauté le pas. Donc merci la télé de m’avoir poussée au cul, et merci Maman d’aimer Dev autant. 😉

Boyle est vraiment un conteur magistral. Que ce soit dans Trainspotting ou dans Millions, il m’a emportée très rapidement dans la vie de ses personnages qui sont beaucoup plus complexes qu’au premier abord, et ici encore, les relations fraternelles sont prédominantes. Bien que destructrices.

L’enfance et l’adolescence de Jamal ont été horribles, et il aurait été facile pour lui de choisir la même voie que son grand frère Salim, personnage dégueulasse que j’ai eu envie de buter dans à peu près toutes ses scènes. Et voilà que le jeunot reste candide et presque innocent dans sa manière de voir le monde, et franchement, c’est juste beau.

Parlons donc casting.

Bien sûr, je ne peux que citer en premier lieu le héros de cette histoire, Jamal, incarné par le génialissime Dev Patel, que perso j’adore depuis que je l’ai découvert dans The Best Marigold Hotel. Il a quelque chose dans le regard, un charisme, je ne sais pas, qui font qu’on l’écouterait parler pendant des heures sans se lasser… Un vrai rayon de soleil.

Sans oublier Freida Pinto, qui interprète l’amour de sa vie, Latika, la jeune fille qu’il sauva des flammes et qu’il ne cessera de chercher pendant son enfance. Cette fille est belle et je pense ne l’avoir jamais vu aussi bien jouer avant. XD

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Et je ferai un clin d’œil à Irrfan Khan, un acteur que j’aime toujours retrouver. 🙂

(PS: pendant une seconde j’ai cru que celui qui joue Salim adulte c’était Bruno Mars. Tuez-moi.)

Et j’envoie des fleurs virtuelles aux enfants qui ont incarné ces trois personnages tellement fort avec une maturité étonnante. Chapeau les petits gars!

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Bref, Slumdog c’est un film sur la dure loi de la vie, sur l’amour fraternel, sur l’amour tout court, et c’est une pure beauté.

Note: 8,25/10 (scénario: 9/10jeu: 9/10BO: 7/10drama: 8/10)

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Commentaires

6 réponses à « La rétro: Slumdog Millionaire (Ciné) »

  1. Un coup de cœur pour ma part, et toalement inattendu de surcroît. Je n’en avais jamais entendu parler avant de le regarder (comment aie-je pu éviter tous les spoils et bandes-annonces pendant plus d’un an, je l’ignore) et c’est réellement une belle surprise.
    Je ne suis pas entièrement sur la vision « maléfique » que tu sembles avoir de Salim, par contre. Pour moi, il a préféré sacrifier son innocence à lui pour tenter désespérément de protéger celle de son petit frère. L’arrivée de Latika, qui est amoureuse de Jamal, lui renvoie à la figure tout ce qu’il ne connaîtra jamais… La candeur et l’espoir qui accompagnaient son enfance. La fin où il lui offre l’opportunité de s’enfuir pour retrouver Jamal est une forme de tentative de rédemption, de sa part, finalement.

    Je trouve que ça rend le final doublement, voire triplement plus beau 😀
    Mais bon, ça reste mon interprétation 😉

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    1. Pas entièrement d’accord*

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    2. Tu as une interprétation beaucoup plus belle du personnage en effet. Je préfère le voir comme ça que comme un enfant jaloux de son frère à le rendre malheureux exprès. 😉

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  2. Avatar de tinalakiller
    tinalakiller

    Quel coup de coeur ce film ! Certes, le héros a le cul bordé de nouilles mais l’histoire est bien racontée, on passe par différentes émotions, les personnages sont attachants, le sujet bien traité.

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