Bonjour ma blogo chérie!
Il était grand temps, je pense, que je me penche sur le cas d’un film que j’adore, et qui pourtant a été réalisé par un homme dont j’aime rarement les créations. Alors, quelle potion magique a fait que j’adule tant que cela Midnight in Paris?
On creuse la question ensemble, et évidemment, je spoile! 🙂
Synopsis
Gil est un écrivain raté qui adore la France et plus particulièrement Paris. Alors qu’il se trouve avec sa fiancée Inès et ses beaux-parents dans la Ville Lumière, Gil découvre que la nuit, un portail temporel lui permet de remonter le temps jusqu’aux années folles…
Owen in Paris
Je n’avais jamais vraiment apprécié la filmographie de Woody Allen avant de voir MiP. Je n’aimais vraiment pas ça, et puis miracle. Il réalise une pépite, une histoire d’amour entre un écrivain et la ville qui devient sa muse.
Car le portail temporel qui emmène Gil est surtout une manière pour Paris de lui redonner l’inspiration. Tous ces personnages historiques qu’il rencontre lui redonnent une muse, des idées qui fusent, qui s’entremêlent et vont devenir un roman.
En fait, ce voyage dans le temps est en quelque sorte ce qui se passe dans l’esprit d’un écrivain quand il crée. Et je sais de quoi je parle, puisque moi aussi, j’aime lier les mots pour créer des histoires. 😉
L’esthétique du film est sublime. Entre le jour, le XXIe siècle où Paris vit à travers les visites, les quartiers pittoresques et les repas à la française; on découvre Paris la nuit, en 1920. L’époque qui m’a souvent fait rêver. Les costumes magnifiques, les mœurs débridées, et l’art, partout, l’art.
Ce film c’était juste du caviar créé pour nous, les nostalgiques qui aiment l’histoire et tout ce qui est beau. 😉
Et puis, mention spéciale au fait que MiP est l’un des premiers films que j’ai pu voir en version originale au cinéma, et honnêtement, je pense que ça joue beaucoup. La VF n’aurait pas aussi bien fonctionné.
Et je finirai par mentionner cette musique des années 20 que j’adore, elle aussi, et qui m’a permis de mettre Cole Porter et Joséphine Baker dans mes playlists de danse. Dix ans après, elles tournent encore en boucle. 😉
I see…a five-star cast…
Gil Pender, notre héros, est donc sans surprise incarné par Owen Wilson, qui est d’habitude cantonné aux rôles plus légers, voire infantilisants, à quelques exceptions près (Marley and Me, par exemple). Ici son personnage est celui auquel le spectateur d’identifie, celui avec qui on visite et découvre ce Paris magique. Il est rafraichissant, et enthousiaste comme il faut. J’adore.
Côté XXIe, Rachel McAdams (Sherlock Holmes, About Time) incarne sa fiancée, Inès; Michael Sheen (The Queen, Underworld) son rival, Paul (qui est tellement insupportable que j’ai eu envie de le baffer pour la première fois de ma vie); et Carla Bruni une guide parisienne (lol).
Parmi les « vingtiens », je citerai Marion Cotillard (Jeux d’enfants, Inception), bien sûr, qui interprète Adriana, dont Gil tombe amoureux.
Et bien sûr, tous ces personnages historiques savoureux d’une manière ou d’une autre: Ernest Hemingway, génialissime sous les traits de Corey Stoll; Alison Pill, tordante en Zelda Fitzgerald; Tom Hiddleston en F.S. Fitzgerald; Kathy Bates en Gertrude Stein; et mon préféré hands up: Adrian Brody en Salvador Dalí.
Je tiens donc à avouer devant tous que, depuis que j’ai vu ce bijou de film, je répète assez souvent « I see…a rhinoceros… » avec le même air ébahi qu’Adrian. XD
Notes
Bigregirl: 8,75/10
Rotten Tomatoes: 9,3/10
Allôciné: 7,4/10
Note moyenne: 8,5/10
Bandes-annonces
Fiche technique
Titre: Midnight in Paris
Réalisateur: Woody Allen
Scénariste: Woody Allen
Producteurs: Letty Aronson, Stephen Tenenbaum, Jaume Roures
Société de production: Sony Pictures
Musique: Stéphane Wrembel
Durée: 94 minutes
Rating: PG-13 (interdit aux moins de 12 ans)
Langue originale: Anglais
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