To Rome with love (Ciné)

Hello le mooonde! (as if)

Aujourd’hui, j’ai tellement de choses à faire que je ne sais plus où donner de la tête. Bref, dimanche soir, mia familia et moi sommes allés voir To Rome with love, le dernier Woody, juste parce que…ben, c’est Woody.

Bien moins bon que Midnight in Paris, mais avec un putain d’avantage: ça parle italien pratiquement tout le temps.

Parce que oui, les gens, on l’a vu en VO.

Pas de spoilers à l’horizon!

Rome, ville où s’entrecroisent les destins de parfaits inconnus lors d’un bel été à l’italienne…

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L’idée, loin d’être transcendante comme l’était le pitch de Midnight in Paris, avait le charme du film choral, avec la touche italienne en plus. Car oui, dès le départ, je me posais la question « va-t-il utiliser l’italien ou tout traduire? » Et là, paf! De l’italien en veux-tu en voilà, et moi sur mon siège qui fangirlise méchamment à l’approche d’un film utilisant mes deux langues préférées as one. Dio mio, sono contentissima!

La storyline qui m’a fait le plus rire est sans aucun doute celle de Milly et Antonio, les deux jeunes mariés venant s’installer à Rome après l’injonction des zii et des zie (oncles et tantes, si jamais) plus qu’envahissants.

Milly se perd dans Rome en cherchant un salon de coiffure, et finit par être franchement draguée par son acteur préféré, alors qu’Antonio voit débarquer dans sa chambre d’hotêl une call-girl, exactement au même moment où les fameux zii et zie frappent à sa porte. La call-girl en question doit donc jouer le jeu et se faire passer pour la douce et innocente Milly. Le tout incarnée par une Penélope Cruz en forme olympique, qui tape le meilleur jeu du film, et qui parle italien comme je parle français. Epic.

Ne me touche pas avec tes mains de latina!

Pendant ce temps, Woody Allen et son épouse pour le film débarquent pour rencontrer le coup de foudre de leur fille Hayley, un bel italien dénommé Michelangelo.

Passons maintenant à la storyline qui pour moi n’avait pas raison d’être. Alec Baldwin s’embête et se perd dans les rues de Rome, rencontrant sur son passage un Jesse Eisenberg qui va bientôt être tourmenté par l’arrivée de Ellen Page, la meilleure amie de sa compagne.

Alert! Alert! Scene stealer spotted! Alert! Alert!

S’il y avait un cadeau que Woody pouvait faire à ses spectateurs, c’était bien de prendre Roberto Benigni comme acteur principal. Roberto. Pour moi, il est et restera à jamais Caius Détritus, celui qui m’a fait rire aux larmes quand j’étais gamine. Pour mes parents, il restera celui qui nous a offert La vita è bella, et ça n’arrange rien. Il nous avait manqué like hell, le Roberto.

Bref, une perle. Pas du tout à la hauteur de son prédécesseur avec Owen, mais tout de même un bonbon à déguster.

Note: 6,75/10 (scénario: 7/10jeu: 8/10BO: 7/10 (le thème récurrent est tout mimi, et Volare, cantare comme générique, c’est juste génial)décors: 5/10 (Rome d’accord, mais pas du tout assez exploitée, la città eternale))

 


Commentaires

6 réponses à « To Rome with love (Ciné) »

  1. Avatar de tequiladrenaline
    tequiladrenaline

    Je ne l’ai pas encore vu, mais avec une meilleure amie italienne, je crois qu’il faut que je le vois !

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  2. Avatar de Le Roy Dit Nous Voulons
    Le Roy Dit Nous Voulons

    Han, un film où ça parle vraiment italien (autre que le ciné italien hein, peu connu en France et dans lequel j’ai du retard à rattraper) : faut que je le vois ! J’connais peu l’univers de Woody, j’ai pas vu l’opus sur Paris. Mais là ça donne quand même envie de le voir ! Faut que je me remette à l’italien sérieusement en plus !
    Roberto ♥

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  3. […] n’étais pas fan de Woody Allen à la base. Mais ça, c’était avant MIP, avant To Rome with Love, et avant Magic in the Moonlight. En gros, je suis amoureuse de Woody maintenant. […]

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  4. […] To Rome with love (Ciné): une vraie petite perle sur la città eternale par Woody […]

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