Marius et Fanny (Ciné)

Coucou les gens!

Je suis toujours dans ma phase films à mesure que mon départ approche, et cette fois, j’ai été bien contente de découvrir que la trilogie marseillaise de Pagnol (ici en dyptique) allait passer dans ma télé.

Etant une grande amatrice de Pagnol (Manon des Sources reste l’un de mes films préférés), je me devais de les regarder, et le résultat, c’est que je suis sous le charme.

Pas de spoilers, c’est promis! (Même si c’est presque une rétro, cette affaire)

Fanny aime Marius. Marius aime Fanny. Mais Marius aime aussi la mer, et rêve de partir vers d’autres contrées. Son père César, lui, n’aimerait rien de plus que le mariage de son fils avec la belle Fanny, que convoite aussi son vieil ami Panisse. Mais l’appel de la mer est trop fort, et Marius ne peut y résister…

Je le disais plus haut, moi, Pagnol, c’est totalement ma tasse de thé. Ca sent bon le Sud, les cigales, et l’accent qui chante. J’adore, j’ai toujours aimé ça, et apparemment, j’aimerai ça encore longtemps. Et tant mieux.

Je dois bien avouer que le gros atout qu’ont ces deux films, c’est leur réalisateur. J’ai envie de dire que Daniel Auteuil a trouvé sa vocation le jour où il a obtenu le rôle d’Ugolin dans Jean de Florette. Parce que mazette, il connait son sujet par coeur, et a un tel respect pour le support d’origine qu’on se croirait dans une pièce de théâtre… Magnifique!

Oui, Auteuil devrait réaliser du Pagnol tous les ans, et je serais super heureuse. Qu’on se le dise.

Côté casting, les deux rôles principaux sont tenus par de jeunes inconnus qui, je l’espère, ne le resteront pas longtemps tellement ils jouent tous deux à la perfection. Victoire Bélézy qui est une sublime Fanny; et Raphaël Personnaz qui, en plus d’être canon, joue un très bon Marius, à la fois rêveur et attachant.

A leurs côtés, on a Daniel Auteuil lui-même en César (un rôle qui lui va comme un gant tellement il est bon); Marie-Anne Chazel en Honorine, la mère de Fanny; Jean-Pierre Darroussin qui fait un admirable Panisse; ou encore l’impayable Nicolas Vaude en Monsieur Brun le lyonnais.

En bref, selon moi, si on aime Pagnol, on se doit d’aimer le dyptique. Il est parfait pour les chaudes journées d’été.

Et en plus, la musique, c’est Alexandre Desplat. Alors voilà.

Note: 9/10 (scénario: 8/10 – jeu: 10/10 – BO: 9/10 – adaptation: 9/10)

(PS: Cet article aura été rédigé accent du Sud en tête. Pas ma faute. Vé!)