La rétro: Inglorious Basterds (Ciné)

Mes enfants, l’heure est grave.

Franchement, je sais pas comment j’ai pu survivre si longtemps sans voir ce film… Merci à ma Kate perso, fan inconditionnelle des Germains, qui me l’a fait découvrir dans des milliers d’éclats de rire… Sans elle, je serais passée à côté d’une pépite.

Spoilers alert, les gens!

La jeune Shosannah est témoin du meurtre de toute sa famille par le Colonel Hans Landa, surnommé le « Chasseur de Juifs ». Quatre ans plus tard, elle planifie sa vengeance, se servant du candide Fredrick Zoller pour arriver à ses fins. Dans le même temps, Aldo Raine et ses Basterds font le ménage en France en scalpant leurs victimes nazies…

a1

Tout commence avec celui que j’ai rebaptisé le « Génie du Mal », aka Christoph Waltz, aka dans le film Hans Landa. Le Génie par excellence, le Nazi que s’il avait existé on serait tous morts. Le gars qui arrive à penser comme un Juif. Je kiffe et même surkiffe, parce quand on est dans un film de Tarantino, on peut pas être absolument méchant, on est sympa aussi. Et Hans, il a une sacrée gueule de sympa, quoi qu’on en dise.

a1

Je pense qu’il fait aussi la force de ce film: la dualité. L’absurde du scénario (repenser la chute d’Hitler de la façon la plus ridicule possible) est renforcé par ces personnages irréalistes: un colonel nazi prêt à se vendre aux Alliés et impossiblement intelligent; un lieutenant américain barbare au possible; un agent secret anglais qui bourde comme un bleu; une jeune juive qui force le trait en ayant comme amant un Noir… Tout est fait pour que le film n’ait ni queue ni tête, ce qui en fait, en fait, un film super divertissant. Un OVNI quoi.

Et je me suis découvert un crush sur Daniel Brühl... *-*
Et je me suis découvert un crush sur Daniel Brühl… *-*

Bref, ensuite on a « le » Brad Pitt (eurk) en Aldo l’Apache. Lui, son kif, c’est de scalper les gars qu’il a tués. Gé-ni-al. Ne me dites pas que c’est pas barbare au possible de faire ça à ses victimes. Bonjour l’image des Alliés et des Yankees en particulier que ça donne…

Mais l’un des meilleurs personnages, c’est sans doute aucun Hugo, joué par l’excellent Til Shweigger, la gueule de méchant, le psychopathe du film. Le tueur de Nazis, le mec qui te flingue les burnes en disant « Dis auf Wiedersehen à tes couilles de nazis! ». Le surkif!

En bref, un vrai bijou de film, et vous lisez ces mots par une haïsseuse professionnelle de Tarantino. Ça veut tout dire, n’est-ce pas?

Et une haïsseuse professionnelle de Mélanie Laurent aussi...
Et une haïsseuse professionnelle de Mélanie Laurent aussi…

Note: 8,75/10 (scénario: 10/10 – jeu: 8/10 (Brad Pitt, eurk) – BO: 7/10 – absurde: 10/10)


Commentaires

5 réponses à « La rétro: Inglorious Basterds (Ciné) »

  1. […] La rétro: Inglorious Basterds (Ciné): une review du premier film de Tarantino que j’aime: ça se […]

    J’aime

  2. […] problème du casting, c’est Christoph Waltz. J’aime cet homme d’amour depuis Inglorious Basterds dans lequel, à mon sens, il incarne l’un des meilleurs vilains de l’Histoire du […]

    J’aime

  3. […] il enchaine: 300, toujours en 2006; Hunger, en 2008; Inglorious Basterds, en 2009; Fish Tank, également en 2009; et Jane Eyre en […]

    J’aime

Laisser un commentaire