La rétro: Harry Potter and the Order of the Phoenix (Ciné)

Hello tout le monde!

Aujourd’hui, je repars dans les limbes d’un univers que je ne quitterai probablement jamais. Un univers fait de sorcellerie, de baguettes magiques, de Sombrals, de châteaux écossais et de chapeaux pointus. Bref, l’univers d’Harry Potter.

Aujourd’hui, retour sur celui des opus qui m’a le plus marquée, tant littérairement que cinématographiquement, puisqu’il m’a salement volé l’un de mes personnages préférés. L’Ordre du Phénix, nous voici!

Attention: je spoile!

Synopsis

Harry Potter entame sa cinquième année à l’école de sorcellerie Poudlard. Voldemort étant revenu au pouvoir, il se heurte à l’opposition constante des Mangemorts cachés parmi la population, et à celle de ses camarades de classe qui le croient fou. Et lorsqu’une marionnette du Ministère, le Professeur Ombrage, vient mettre son nez dans les affaires de Dumbledore, rien ne s’arrange…

Le commencement de la fin…

Je me souviens très bien de la première fois où j’ai lu l’Ordre du Phénix. C’était le premier roman de la saga dont j’ai dû attendre la sortie. J’étais excitée comme une puce, et dans ma folie, j’ai lu l’entièreté des mille pages…en une seule nuit. Alors que j’avais école le lendemain… Une folle, je vous dis.

Mais je n’aurais pu attendre. Le retour de Voldemort à la fin de Goblet of Fire avait redistribué les cartes. Umbridge était tellement affreuse (pire que Voldy, en fait) que je DEVAIS savoir ce qui allait se passer. Comment Harry et ses amis allaient bien pouvoir se dépêtrer de tous leurs problèmes, sur fond de lien psychique, de serpents, de maisons invisibles et de groupes secrets???

J’y ai retrouvé tous mes personnages fétiches: Remus; Sirius (merveilleux, juste merveilleux), mais aussi Luna, la gentille déjantée bien plus intelligente que les autres ne le pensent, et Neville qui commence doucement son ascension vers le MVP de la franchise.

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Alors, j’étais plus qu’enthousiaste à l’idée de voir l’adaptation de cet opus. Bien que, je le savais, la fin n’allait pas me plaire…du tout.

Force m’est de constaté qu’après l’horreur intersidérale qu’avait été Goblet of Fire, le film, Order of the Phoenix n’a pas vraiment fait mieux. Coupures de scènes pourtant plus qu’utiles à l’intrigue, raccourcis en tous genres…la première fois que je l’ai vu en salle, j’étais plus que dubitative.

Alors, d’accord, adapter un roman de mille pages en une fois était compliqué…mais Deathly Hallows a bien été coupé en deux, lui, pourquoi pas celui-ci??? Tous les enjeux des trois films suivants y sont introduits, et pourtant…pffff…

Bref. Je me calme.

Siriusly???

Et s’il y a bien un truc qui me met en rogne à chaque fois que je le regarde, c’est bien ce semblant de relation complètement bâclée entre Harry et Sirius. Sirius qui est le seul lien, dois-je vous le rappeler, que Harry a avec ses parents, puisqu’il est son parrain et que, même dans les livres, Remus ne compte apparemment pas… :/ (Désolée mon chaton, tu sais que je t’aime à la folie. ❤ )

Ici, peu, très peu de scènes sont consacrées à construire une relation qui expliquerait l’état de Harry quand il perd son pilier. A peine Sirius et lui s’enlacent-ils pendant une milli-seconde et se parlent pendant une minute; aussi, franchement, expliquez-moi pourquoi Harry est aussi dévasté à la fin?

Moi je vois pas.

Dans le roman, c’est mieux construit. Cette dépendance qu’ils ont tous les deux à la présence de l’autre. Sirius car Harry lui rappelle James, qu’il n’a pas su protéger; Harry parce que Sirius lui parle de ses parents comme ils étaient à son âge, pas seulement comme des héros qui se sont sacrifiés, mais surtout comme des humains qui ont existé.

Dans le roman, tous deux partagent des moments importants, qui construisent une relation certes un peu instable, mais aussi tendre et importante pour l’évolution de Harry.

Quand il perd Sirius, il tombe en dépression telle que pendant un long moment, il détruit le bureau de Dumbledore de colère de n’avoir su sauver son parrain. Dépression et deuil qui dure jusqu’à la fin du septième roman, d’ailleurs…

Cette scène, où est-elle dans le film?

Mais bon, je ne fais qu’épingler ce qui manque cruellement. C’est bien pire dans l’opus suivant…

We’re all mad here…

Allez, parlons casting.

Aux côtés de Daniel Radcliffe (Viktor Frankenstein, Now you see me 2), Emma Waston (Beauty and the Beast) et Rupert Grint (Snatch, The Sick Note), on découvre Evanna Lynch en Luna Lovegood, à laquelle je me suis assez vite identifiée.

Côté professeurs, Michael Gambon (Doctor Who, Dad’s Army…) côtoie toujours la géniale Maggie Smith (Downton Abbey), le merveilleux Alan Rickman (Sense&Sensibility, Die Hard…) et le choubidou Robbie Coltrane (Goldeneye, The world is not enough…). La nouvelle venue, Imelda Staunton (Downton Abbey, The Crown…) fera date quand étant, dans l’imaginaire collectif, la pire méchante de la franchise. Oui, même devant Voldy. Et je suis bien d’accord.

Quant aux membres de l’Ordre du Phénix et à leurs ennemis les Mangemorts, ils ont pour affiliés les toujours parfaits Brendan Gleeson (Braveheart), Natalia Tena (Game of Thrones), David Thewlis (Timeline), Julie Walters (Mamma Mia!), bien sûr mon chéri Gary Oldman (Batman Begins, Bram Stoker’s Dracula), Jason Isaacs (The Patriot), ou encore la foldingue Helena Bonham Carter (Charlie and the Chocolate Factory, Sweeney Todd).

Et tout ce petit monde se rejoint dans un cinquième opus qui pourrait être meilleur, mais qui, je l’avoue, aurait pu être bien pire… 😉

Notes

Bigregirl: 7,5/10

Rotten Tomatoes: 7,7/10

Allôciné: 7,6/10

Note moyenne: 7,6/10

Bandes-annonces

Fiche technique

Titre: Harry Potter and the Order of the Phoenix

Réalisateur: David Yates

Scénaristes: Michael Goldenberg

Producteurs: David Heyman, David Barron

Société de distribution: Warner Bros Pictures

Musique: Alexandre Desplat

Durée: 138 minutes

Rating: PG-13 (interdit aux moins de 12 ans)

Langue originale: Anglais

Basé sur: Harry Potter and the Order of the Phoenix (J.K. Rowling)

Sources

Rotten Tomatoes

Allôciné


Commentaires

4 réponses à « La rétro: Harry Potter and the Order of the Phoenix (Ciné) »

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