La rétro: Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring (Ciné)

Eh oui, le manque d’inspiration n’existe que pendant la journée! Car dès que le soleil a disparu, me voilà qui trouve des idées d’articles… Tout ça grâce à Game of Thrones (dont je reparlerai plus tard), et donc à Sean Bean (y a pas moyen que j’en reparle plus tard).

Donc, me voilà avec moult nez bouché et gorge enrouée, qui écris de main de maître mon obsession du moment, j’ai nommé le seul et l’unique Seigneur des Anneaux, aka l’une des adaptations les plus ratées du monde du cinéma. Et pourtant, je peux pas m’en empêcher, j’adore ça! 🙂

Spoilers alert, bien sûr!

Frodo Baggins est un Hobbit comme les autres. Jusqu’au jour où son oncle Bilbo lui lègue un vieil anneau magique. L’Anneau Unique, arme de Sauron, le sorcier maléfique enfermé au Mordor. Pour détruire Sauron et empêcher une guerre d’éclater, Frodo doit se rendre en Mordor et lancer l’Anneau dans la Montagne du Destin. Il s’entoure pour se faire de huit compagnons, the Fellowship of the Ring…

Moi, je sais pas vous, mais la voix de Cate Blanchett en français, ça m’a fait peur. Vous lisez ici la pire adepte des VO que la Terre ait portée. Or donc, la charmante Australienne -qui à plus de 40 ans pourrait encore faire baver les minets de 15- a une voix vachement moins flippante en VO. Le point de la phrase étant que quand elle raconte l’histoire de l’Anneau, t’as presque l’impression de la voir une lampe de poche pointée sur le menton. Vous je sais pas, mais moi ça me donne des frissons dans le dos…

C’était le point VF vs VO.

Or donc, voilà que passe un bizarre charriot (merci la nouvelle orthographe) avec dedans un Ian McKellen plus poilu que jamais mais toujours aussi classieux (quoique Magneto en jette quand même blindé plus). Et voilà que se jette dans ce charriot un machin non-identifié nommé Frodon. Je vous résume: 1m au garrot, des jolis yeux bleus mais une coiffure et un sourire de gay. Ca vous plante bien le décor et vous identifiez déjà plus ou moins l’intérêt moyen que je porte au personnage. For the record, je déteste Frodo cordialement. Ou pas tant cordialement que ça, en fait.

Or voilà donc qu’en moins de 2 minutes, ce bon Peter Jackson nous présente trois autres personnages, qui ont quand même l’air plus hétéro que le prétendu héros. Sam, aka le sale gamin à l’appareil dentaire dans les Goonies -si vous l’avez pas vu, vaudrait mieux, ça vous ferait revoir votre opinion sur Sean Astin-, Merry, aka le blond moche dans Lost -rien à faire, Dominic Monaghan n’est pas né pour être blond-, et Pippin, aka le Hobbit à l’accent grave choupi et là je sais plus trop quoi dire de mal sur lui. Billy Boyd, je l’aime, point. Voici donc la bande des Hobbits, aka les pires boulets du film et de la franchise jusqu’à la délivrance…The Return of the King. Mais ça, ce sera pour plus tard.

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Nan, THE moment intense du film, c’est quand Aragorn, « caché » sous une cape (notez la présence des guillemets qui prouvent bien que depuis un quart d’heure toute la salle sait que c’est Viggo Mortensen) et qui fume gentiment sa pipe, pipe qui d’ailleurs illumine ses yeux qui, à l’instant, tiennent plutôt du psychopathe que du futur roi du Gondor. Mais chut! Spoilers! Aragorn, qui est donc le réel héros du schilmblick, nous est présenté comme un stalker. Bien joué, Sir Pete. Ou pas.

Le moment drôle du film, du genre drôle que tu es à ramasser à la bêche tellement tu es éparpillée sur le sol, c’est quand Elrond apparaît. Déjà, Elrond prononcé comme ça (ailes rondes, comme je dis toujours, ou pas, je déteste cette prononciation), ça fait légèrement tata, ensuite qui vous a permis de foutre une perruque pareille à Mr Smith? Nan mais ça casse un mythe ce genre de chose! N’empêche que j’ai bien ri quand il a dit « Mr Sacquet », j’ai presque cru qu’il allait mettre ses lunettes noires et faire un high-kick à Legolas -qui, soit dit en passant, en mériterait au moins 20 dans sa gueule rien que pour exister.

Bref, ce film-là n’est pas trop mon préféré de la trilogie -rapport à l’absence totale de Gollum, Faramir et Eomer– mais mérite quand même qu’on le regarde, ne fusse que pour voir Marton Csokas jouer, pour une fois, un gentil (vous me direz, il parle pas, c’est normal).

Et quand on croit que ma bile s’est entièrement déversée, on se trompe grandement! Lord of the Rings est sans nul doute l’une de mes sagas préférées dans le monde, mais lorsqu’on a lu les romans ou que (comme moi vu que je ne m’y suis pas encore mise) l’on a écumé les Wikias dédiés au sujet, on a juste envie de se taper la tête par terre.

Tom Bombadil, where are you??? Glorfindel, where are you???

Et elle, ELLE! Tuez-la!

 

Note: 8,25/10 (scénario: 8/10 (soyons aussi objective que possible) – jeu: 7/10 – BO: 9/10 – effets spéciaux: 9/10)

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Commentaires

5 réponses à « La rétro: Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring (Ciné) »

  1. […] dans l’adaptation avec Sophie Marceau d’Anna Karenina. Et puis…. »Salut, moi, c’est Boromir. » AAAAAH! Ben bon, il meurt encore, quoi, juste pour revenir dans un caméo choupi avec […]

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  2. […] a juste THE ouverture dans FOTR avec sa voix si grave et pourtant si féminine…je sais pas…énigmatique serait le mot. […]

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  3. […] dans Dr House (et beaucoup d’autres choses); à Sir Ben Kingsley; à mon Elrond chéri dans Lord of the Rings (« Thorin, fils de Thrain, fils de Thror…vous ressemblez à votre […]

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