Le blog qui fait dire "bigre!"
Re-bonjour les Nautes!
Cet après-midi, c’est pour une review que je vous retrouve. La review d’un film dont j’ignorais l’existence mais qui, heureusement pour moi, a été diffusé par les chaines belges la semaine dernière.
Un film tendre, servi par un excellent casting et sur un thème qui me touche. De plus belle, je vous le raconte sans spoiler! 😉
Lucie se remet à peine d’un cancer du sein. Elle a du mal à se remettre à vivre proprement, mais sa rencontre impromptue avec Dalila, une professeure de danse atypique, va lui réapprendre à aimer la vie…
Le cancer, cette maladie que tout le monde redoute, qui qu’on soit, de quel sexe que l’on soit. Qu’on l’ait vécu personnellement ou via une personne que l’on connait, que l’on aime, cette saloperie de crabe hante nos jours. Et nous savons tous et toutes que, d’une manière que ce soit, il est compliqué, parfois même impossible, de se reconstruire après avoir vécu l’enfer.
Anne-Gaëlle Daval signe là donc un film dont le thème ne peut que toucher, qu’être pertinent. Elle aborde le sujet avec pudeur, avec respect, sans tomber dans le mélodramatique mais sans non plus minimiser les choses.
Lucie a énormément de difficultés à accepter son corps, les kilos qu’elle a perdus, ces cheveux qui n’ont pas encore repoussé, ces seins qui l’ont meurtrie. Elle a du mal à reconnecter avec ses proches, sa fille, adolescente qui semble la repousser; sa mère, froide et distante; sa sœur à qui tout semble sourire. Sans parler du regard des hommes.
Comme souvent, c’est une rencontre au fruit du hasard qui va changer sa vie et l’aider à se reconstruire. Et j’ai plus que fortement apprécié que ce ne soit pas un homme qui vienne sauver la demoiselle en détresse comme on ne le voit que trop, mais une autre femme qui, si elle ne peut pas vraiment comprendre la souffrance de Lucie, la respecte.
Je le disais en introduction, le casting aide énormément à la qualité de ce chouette petit film.
Florence Foresti est extraordinaire de justesse en Lucie. Au lieu de se cantonner à des rôles drôles et parfois lourdingues, elle signe ici selon moi l’une de ses plus belles prestations.
Nicole Garcia est magnétique dans le rôle de Dalila; et Josée Drevon (la Ygerne de Kaamelott) est terriblement vraie dans les sandales de Yvonne, la mère de Lucie. Quant à Jeanne Astier (oui, la fille d’Alexandre mais aussi la fille de la réalisatrice), elle incarne Hortense, la fille de Lucie, avec un talent qui doit être héréditaire. 😉
Parmi les autres, on retrouve un Jonathan Cohen qui est merveilleux (comme toujours) en Frédéric, le frère chirurgien de Lucie; et évidemment Mathieu Kassovitz en Clovis, un très bel homme qui s’entiche de Lucie pour son plus grand déplaisir.
(Bonsoir, j’ai donc toujours le plus grand des crushs sur lui, bon à savoir.)
En bref, De plus belle est un film qui traite un sujet difficile avec beaucoup de poésie et de justesse, à voir ne fût-ce que pour la prestation de Florence Foresti, magnifique. 🙂
Note: 7,5/10 (scénario: 8/10 – jeu: 8/10 – BO: 6/10 – comédie-dramatique: 8/10)
Oui, quel beau film qui gagnerait à être plus connu encore !
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