Rise of the Planet of the Apes (Ciné)

Bonjour le monde! Eh non, toujours pas de Blanches-Fesses à l’horizon, promis, vous l’aurez demain au plus tard (ou ajd après-midi si j’ai pas la flemme).

Et hier soir, mon frère a servi à quelque chose.

A bons coups de « Y a Rodney McKay dedans », il m’a convaincue de regarder Rise of the Planet of the Apes, et vous savez quoi? Les mauvaises critiques? J’sais pas d’où elles venaient… 🙂

Pas de spoilers, je me suis retenue!

Will est un éminent scientifique qui fait des recherches contre la maladie d’Alzheimer. Les prototypes de médicaments sont testés sur des chimpanzés, mais l’équilibre de a nature va vite être chamboulé le jour où nait le bébé de l’un de ces singes de laboratoire, César. Et César est bien plus intelligent que la moyenne…

Most of you, ou peut-être moins que prévu, ne se souviennent pas de la Planète des Singes avec ce bon vieux Charlton. Moi si. Inutile de préciser que c’est l’un des vieux films, avec Robin Hood et les collants d’Erroll Flynn, que je préfère le plus. Le thème d’abord, qui faisait déjà masta réfléchir, et puis les effets, qui n’étaient pas si désagréables une fois qu’on s’y étaient habitué.

Le truc, c’est que je ne me souvenais pas que ça se passait sur Terre. C’est pour ça, aussi, que Tiiiim est vilain avec moi, parce que sa propre version m’a embrouillé l’esprit.

Rise of…, c’est un très bon film, où le spectateur oublie presque qu’il est humain pour se dévouer corps et âme à la situation de pauvres singes de labos, et de César, qui porte bien son nom. Comme quoi, les films catastrophes existent encore, somehow.

C’est quand même minouche, cette affaire!

Inutile je pense de vous apprendre que l’apparition dès la première minute du film de James Franco et de ses sourcils m’a fait pousser un grand soupir de résignation. Mais vous savez quoi? Son personnage disparait presque complètement après un quart de film. Ça fait du biiiien!

La copine de Dev Patel, Freida Pinto, ou un truc proche, ne sert strictement à que dalle dans le film, à part à faire des têtes improbables et à rafistoler César deux-trois fois. Un personnage complètement what-the-fuck qui n’a même pas le rôle de mère pour le jeune singe.

Tom Felton, petit con va! Moi, j’aime Draco Malfoy juste, avec mes tripes quoi (tu m’étonnes). Et ici, il joue une petite merde en puissance. Shite.

Bad boy, bad boy, whatcha gonna do? watch gonna do when they come for you?

Brian Cox et sa tête ravagée et insupportable (je déteeeeeste ce gars!) qui joue le père de Malfoy, ce qui fait que dans un plan, on a Draco, William Stryker, le Goblin et Gollum dans la même pièce. Fangirling actif?

Mais, bien évidemment, revoilà le voleur de scènes ultimes, le ptit merdeux en puissance, j’ai nommé Andy Serkis qui, ô comble du blasphème, a son nom cité en dernier dans le générique. Alors que c’est lui, et nul autre (et certainement pas M. Sourcils) qui fait le film. Un chimpanzé à la limite de l’humanité, simplement animal dans sa façon de se déplacer. Il fait tout passer par ses yeux, ces incroyables yeux verts, ce qui rend le personnage encore plus extraordinaire à mes yeux.

I am not amused.

Et bien sûr, histoire de me faire encore passer pour une surdouée du cinéma, qui est en fait juste une accro à Serkis, le jeune César, lui aussi joué en motion capture par le même Andy, a de sacrées mimiques gollumesques pendant une bonne partie de son intervention. Mimiques qui tendent à se résorber à l’âge « adolescent », même si là, on revoit le King Kong de Jackson. Andy est the best. Sérieusement, j’ai trop envie de lui envoyer une fanletter pour lui dire tout le bien que je pense de son travail. Saloperie de Sméagol! ❤

Bref, Rise of the Planet of the Apes est génialissime, tant par le message que par le rythme, on ne s’ennuie jamais, bien heureusement. Je vous conseille vivement de le regarder, en doublet avec une vieillerie des années 60, pour compléter votre culture cinématographique qui, cette fois je l’avoue, ne survivra pas sans.

 

Note: 8,25/10 (scénario: 8/10jeu: 9/10 (on se demande)BO: 7/10 (not that bad)effets spéciaux: 9/10)

a1

 


Commentaires

4 réponses à « Rise of the Planet of the Apes (Ciné) »

  1. […] (quoique cette année, c’est la bonne 😉 ) pour son rôle de César. Ce film, digne suite de Rise of… qui avait déjà été mirifique, est juste époustouflant, et m’a réconciliée avec la […]

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  2. […] Rise of the Planet of the Apes (Ciné): j’aurai eu mes doutes, mais maintenant je suis fan de cette nouvelle saga, et vivement le […]

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  3. […] triche un peu, mais au départ, dans Rise…, Rocket s’oppose à Caesar et lui rend la vie très difficile au […]

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  4. […] d’incarner Caesar, le leader de la rébellion simienne du reboot de Planet of the Apes, Rise… . Il en profite pour épauler la technique pour la mocap, entrainant les autres acteurs amenés à […]

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