Bonsoir le monde! *inspire expire* Les gens, j’ai une nouvelle pour vous.
Vous savez, ces deux films, celui-ci et celui-là, ces deux OVNIS qui m’avaient provoqué des crises d’asthme tellement mon cerveau avait explosé après visionnage? Oui?
Ben, préparez-vous, parce que mon père a encore frappé.
Seigneur que j’aime cet homme…
Promis, je spoile pas. 🙂
Le Mandarin est un terroriste semant la terreur dans le monde. Tony Stark, toujours hanté par les événements de New York, passe ses jours et ses nuits à construire une armée d’armures, dans l’espoir de repousser une future attaque…
Iron Man 3 est à Tony Stark ce que TDKR était à Bruce Wayne. Un film anti-héros pro-humain qui prône le creusement de psychologie plutôt que l’action à tout prix. On l’aura compris, Iron Man 2 est bien loin, les pipis dans l’armure aussi. Par contre, reviennent l’humour décapant d’un Tony qui toujours se recentre en blagues pourries quand il est dans la mouise.
Les rênes du film ayant été confiés à Shane Black (vous savez, celui qui nous avait offert Kiss Kiss Bang Bang), on sent bien que Robert Downey Jr s’amuse. Il s’amuse à nous faire peur, à nous couper le souffle à tellement de moments qu’il est difficile d’expliquer comment j’ai bien pu survivre à cette séance.
En fait, j’ai assez bien résumé le film au sortir du ciné: Iron Man 3 , c’est comme Avengers: y en a tellement partout qu’on ne sait pas où regarder. La seule différence, c’est que Tony est tout seul. Ca résumé bien l’amour inconditionnel que je porte à son interprète, qui arrive donc à éclipser ses sept copains du SHIELD sans verser une goutte de sueur.
Tout comme notre bon Bruce Wayne, Tony se rend compte qu’Iron Man ne lui a peut-être pas tellement rendu service durant toutes ces années. Tout comme Batman, Iron Man renait de ses cendres (un peu au sens propre d’ailleurs) et nous tape en pleine figure.
Et comme dans TDKR, le méchant, le tout gros vilain pas beau, n’est pas là où on l’attend. Du tout.
Bref, passons sur le casting.
Je ne vais pas m’éterniser sur le fait que, comme toujours depuis Chaplin (eh oui, je suis peut-être l’une des rares fans de la première heure, back off) et son rôle multo charming dans Ally McBeal (les ovaires de Maman s’en souviennent encore), Robert est à couper le sifflet. Il est tour à tour déroutant, attachant, détestable, et toujours magnifique. Je l’avoue de bon coeur, Robert vieillit super bien, et comme m’a dit Maman avant d’y aller (elle l’avait déjà vu, la tricheuse), il est lumineux. C’est son apogée.
Pour la première fois depuis le début de la saga, James Rhodes sert à quelque chose. Don Cheadle a dû enfin s’amuser, parce que oui, cette fois, on voit que Rhodey est militaire et qu’il est badass même sans l’armure hyper moche d’Iron Patriot (d’ailleurs, il le dit lui-même, War Machine Rox).
Gwyneth Paltrow n’est pas en reste. Loin d’être cantonnée dans le rôle de la petite amie passive que l’on voit souvent dans les films de super-héros (Jane Foster en tête), Pepper met sa misère à son namoureux en moultes occasions. Vous zallez en baver, les garçons qui passeraient par ici.
Rebecca Hall est efficace, comme toujours. Miroir du passé sulfureux de son ex-amant (mais c’était qu’une nuit, qui s’en souviendrait), elle non plus n’est pas qu’une nunuche avec des seins.
Guy Pearce a peut-être la tête du premier de classe, mais il joue admirablement bien les connards.
Et Ben Kingsley… Que puis-je dire sans vous spoiler? Ben, cet homme est incroyable. Il est juste monstrueux. Vous allez l’adorer.
Bref, quelle sublimissime conclusion à une saga qui aura révolutionné l’ère Marvel! Bien que Iron Man ne soit pas mort (loin de là), il ne connaitra sans doute plus d’aventures perso. Il les passera plutôt avec son meilleur ami, Bruce Banner. Aurais-je spoilé la séquence post générique? Si peu… XD Vous n’en connaissez pas le contenu, do you? 😉
Note: 9,5/10 (scénario: 10/10 (mais comment pondent-ils tout ça? :O ) – jeu: 9/10 – BO: 9/10 – effets spéciaux: 10/10)
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