(Qui aurait dû être renommé: pire cliffhanger de l’Histoire du cinéma…)
Les gens, j’ai survécu. Je suis toujours en vie, et pourtant, croyez-moi, c’était pas gagné après la séance d’hier.
Un pareil emotional rollercoaster, j’en ai connu peu dans ma vie… Je hais Peter Jackson. Presqu’autant que je hais the Moffster.
Alors, cette review sera légèrement timbrée, légèrement dérangée, mais c’est la faute des kiwis. Et de Benedict Cumberbatch.
Et du pitch. Jamais, JAMAIS ça n’aurait dû être permis de créer des personnages aussi parfaits. Et maintenant, je veux tous les épouser.
TOUS, okay?
Je ne spoile rien, promis!
The desolation of Smaug reprend là où l’on c’était arrêté dans An unexpected journey. Bilbo, les treize nains et Gandalf sont à la lisière de Mirkwood, des Orques aux trousses. Sauf que tout s’accélère en Terre du Milieu. Le Nécromancien regroupe une armée plus dangereuse que ce que l’on a pu voir depuis la chute de Sauron. Thranduil, roi des Elfes, désire une partie du trésor enfoui d’Erebor. Et la petite ville d’Esgaroth est la proie d’un maitre cupide et idiot…
Et tout ça, ça donne un film explosif.
Alors qu’ils avaient plus ou moins respecté le livre en ce qui concernait le premier opus, Peter Jackson, Fran Walsh et Philippa Boyens ont décidé de joué avec les nerfs des lecteurs avec ce second film.
Mais, rassurez-vous, on a quand même droit à plus d’une heure de complet débordements émotionnels dans Esgaroth et dans la Montagne. Sinon, ce ne serait pas drôle.
Et c’est LA que le bât blesse. Cet enfoiré de réalisateur a décidé de ne pondre que des changements servant la psychologie des personnages.
Parlons un peu des personnages-clés de cet opus, voulez-vous?
Beorn d’abord, premier personnage d’importance apparaissant dans le film. C’est un changeur de peau (un métamorphe quoi) pouvant se changer à l’envi en un énorme ours que même Azog craint. Et j’ai apprécié son look, même si Michael Persbrandt, son interprète, est mieux avec des yeux de glace.
Ensuite, on a eu droit à du lourd côté elfes.
Au détour d’une attaque d’araignées (saloperies ça), Legolas-la-tafiole fait son retour en Middle-Earth, l’arc à la main, les yeux bleus (Mr Bloom n’avait pas oublié ses lentilles), un air de petit con sur la gueule.
Tauriel ensuite, mais je vais y revenir.
Et Thranduil, qui a droit à beaucoup plus de temps d’écran que les simples secondes dans le premier film qui m’ont fait le haïr à jamais. Hint: je le hais toujours. Et pas juste parce qu’il a engendré Tafiole.
Plus tard, on découvre Bard, l’archer d’Esgaroth, l’héritier des rois de Dale. Ouuuuuuh… Okay, le personnage, comme tous, n’était pas franchement creusé dans le livre, mais ici, oh bordel.
Bon, vous aurez compris que j’en suis tombée raide dingue (de Luke Evans, oh my god, j’aurais jamais cru ça possible), mais on se demande pourquoi, bien sûr. Eh bien, parce qu’il est attachant, touchant, badass, intelligent, courageux, et bordel qu’il a du charme.
En gros, nous avons trouvé mon Faramir 60 ans plus tôt. 😉
Bard, malheureusement, n’est pas le seul habitant d’Esgaroth, et c’est dans ces cas-là qu’on souhaite que des personnages comme le Maitre de Lacville (traductions de meeeeeerde) et Alfric, son bras droit, n’existent pas. Du tout. Même si j’adore Stephen Fry dans la vraie vie.
Encore un brin plus tard, nous découvrons la gueule de Bolg, le rejeton d’Azog, la gueule légèrement recollée aux bandes d’aciers, avec une petite obsession de choper Thorin.
Et puis, c’est le drame.
Bilbo entre dans la montagne, et réveille un dragon dans l’une des scènes les plus jouissives du film. A un moment, je me suis même dit: « T’as qu’à crier « Debout, Sherlock, y a un serial killer dans Londres! » » et puis, je me suis dit que j’étais con.
Parce que, mes aïeux, Smaug, il a un look. D’en-fer.
Well done you bastards.
(Je vous parle même pas du Nécromancien, qui, vu qu’il parle en langue noire, est pas doublé, et donc du fait que j’ai secoué les mains comme une conne en répétant « C’est Benedict« .)
Et je vais enfin parler de Tauriel.
Le personnage féminin qu’il manquait au film.
Alors, certes, on comprend assez vite que le fameux « triangle amoureux » sera donc composé de Kili/Tauriel/Legolas. Faut pas être intelligent pour le comprendre.
(Je hais Aidan Turner. Il est trop beau, il m’énerve.)
Bref, les enfants, un vrai rollercoaster. Vous passerez de la joie aux rires aux pleurs à la peur à l’angoisse en deux milli-secondes, et bien sûr, vous hurlerez au meurtre quand le générique de fin arrivera…
Parce que ça, Peter, je ne te le pardonnerai jamais. Un cliffhanger pareil, même pour les lecteurs, c’est inhumain.
Note: 9,5/10 (scénario: 9/10 (non mais sérieusement) – jeu: 10/10 (ils sont tous farpaits) – BO: 9/10 (parce que I see fire est trop belle) – suite: 10/10 (ou l’art de faire des films qui montent en puissance plus on avance))
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