Hello laddies and lassies!
Bienvenue, le temps d’un article, en Écosse, là où la musique celtique est religion, où l’accent chante et où les feux follets hantent les forêts.
Bienvenue donc dans ma review, sans spoilers, de Brave, doublé, en VF, Rebelle! 🙂
Synopsis
Merida est la princesse de Dunbroch en Ecosse. Rebelle dans l’âme, elle adore chevaucher dans les landes l’arc à la main. Sauf que sa mère lui prépare une surprise: un festival durant lequel ses prétendants vont se battre pour sa main. Mais Merida n’a aucune envie de se marier!
Will ye go, lassie, go!
Rebelle, c’est déjà purement du visuel. Canon, le visuel, faut bien le dire. Non seulement sur les personnages, qui sont dessinés à la perfection, mais ici la technique a poussé encore plus loin les limites puisque c’est sur les décors que tout s’est joué. De la forêt aux feux follets en passant par la rivière remontée par des saumons, tout est d’un réalisme confondant.
Et faut bien avouer que je veux les cheveux de Merida.
L’histoire, ici, est gentillette, pas le meilleur scénar’ pondu par Disney/Pixar, mais qui se laisse quand même apprécier, sous forme de quête initiatique. L’atout, en fait, c’est qu’après les multiples bandes annonces qu’on aura pu voir sur le sujet, rien ne laissait présager un tel retournement de situation au milieu du film. Car oui, dans le trailer, on voit que Merida refuse un mariage arrangé avec l’un des trois imbéciles qu’on lui présente. Mais la surprise, c’est qu’en fait, la deuxième vedette de Rebelle, c’est sa mère, Elinore (tiens, quand on sait qui la double, je trouve ça drôle comme pun), et je vous laisserai découvrir l’histoire qui la concerne. 😉
Une quête initiative cachée sous, comme souvent chez la souris, une histoire familiale centrale pour nos héroïnes. C’est de leur relation qu’il est question, et c’est elle qui est mise à mal.
Malin, le pingouin. 😛
I’m from Scotland, mate!
Parlons voix off.
Le doublage en français n’est pas franchement transcendant, malgré Bérénice Béjo (OSS 117, The Artist) et sa gentille voix, et Jacques Frantz (voix régulière de Robert de Niro) qui double à la perfection ce gros bourrin de Fergus.
En fait, le film est bien meilleur en VO (tu m’étonnes, criez-vous tous). Kelly McDonald (Helena Serdaigle dans Harry Potter) en Merida, Emma Thompson (Sense&Sensibility) d’amour en Elinore, et bien entendu Billy Connolly (The Last Samurai) et son accent irrésistible.
Tout ce petit monde fait chanter l’accent avec lequel ils sont nés (ou, dans le cas d’Emma, l’accent avec lequel elle a grandi, sa mère étant écossaise). C’est délicieux, c’est réconfortant, c’est parfait, tout ça tout ça.
Bref, les chatons, Brave, c’est à voir, pour les décors, pour l’histoire, pour les personnages, et surtout, pour la B.O. 😛
Notes
Bigregirl: 8,25/10
Rotten Tomatoes: 7,8/10
Allôciné: 7,2/10
Note moyenne: 7,75/10
Bandes annonces
Fiche technique
Titre: Brave
Réalisateurs: Mark Andrews, Brenda Chapman
Scénaristes: Mark Andrews, Brenda Chapman, Steve Purcell, Irene Mecchi
Productrice: Katherine Sarafian
Société de distribution: Pixar Studios
Musique: Patrick Doyle
Durée: 93 minutes
Rating: PG (interdit aux moins de 10 ans)
Langue originale: Anglais (écossais même)
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