Bonjour la Nautosphère!
Aujourd’hui, retour sur l’un de mes films-doudous absolus, un de ceux qui sent bon le thé, les aiguilles de sapin et les branches de houx. Celui qui m’emmène droit à Londres tous les ans sans exception.
Nous allons donc nous pencher sur le cas Love Actually, le tout, en spoilers!
Synopsis
A six semaines de Noël, les destins de plusieurs personnes s’entremêlent à Londres. Entre le patron convoité par sa secrétaire et dont l’épouse prépare le spectacle du réveillon au Premier Ministre prenant fonction et s’entichant de son assistante, en passant par le veuf qui aide son beau-fils à conquérir l’amour de sa vie, tous vont se croiser d’une manière ou d’une autre…
THE Film Choral par excellence
Quand on me parle de film choral, généralement, Love Actually est le premier qui me vienne en tête. Parce que c’est probablement le premier que j’ai vu, le mieux écrit, le plus intemporel, le plus parfait aussi.
Chaque Noël sans exception, je regarde ce petit bijou que je connais pourtant par cœur, tant il me fait du bien.
Richard Curtis, qui n’en est pas à ses premières armes de scénariste mais par contre à sa première casquette de réalisateur, parvient à décrire des personnages tous plus attachants les uns que les autres, avec leurs défauts, leurs qualités, leurs nuances, leurs vies normales ou moins normales.
Je ne pense pas que quelqu’un d’autre aurait pu un jour penser que parler de deux doublures de ‘porno’ qui tombent amoureuses c’était une bonne idée, et pourtant, Jack et Judy sont attachants, pas vulgaires pour un sou malgré leur profession insolite; et surtout, on les regarde s’enticher l’un de l’autre pendant des scènes bien cocasses qui ne passent que parce qu’elles sont terriblement bien écrites.
Ce flegme anglais dont on parle si souvent est ici omniprésent. Quand on pense à Hugh Grant en Premier Ministre qui se déhanche en plein 10, Downing Street; ou quand on pense à Bill Nighy en rockeur sur le retour qui parle de drogue à la télé très maladroitement; ou encore quand on pense à Rowan Atkinson qui met trois ans à emballer un bête collier: tout ça ne serait pas possible sans cette touche english qui va si bien aux romcoms.
Cult act
Et Richard est, bien entendu, servi par un casting plus que cinq étoiles, sans aucune fausse note.
Tour de piste? Je vais tenter de n’oublier personne, alors allons-y Alonso!
Daniel, le jeune veuf qui tente tant bien que mal d’élever le fils de son épouse décédée, est campé par un Liam Neeson (Star Wars, Taken…) absolument délicieux (et quand il pleure j’ai envie de lui faire un câlin); tandis que Sam, son beau-fils, a les traits de trognon minouche Thomas Brodie-Sangster (Game of Thrones, The Maze Runner), qui aura donc pour toujours douze ans. C’est ainsi, ce n’est pas moi qui décide. 😛
Karen, amie de Daniel, est elle campée par Dame Emma Thompson (Nanny McPhee, Sense&Sensibility), rien que cela. Son mari, Harry, a quant à lui la voix suave d’Alan Rickman (Robin Hood Prince of Thieves, Harry Potter…), qui me manque toujours autant.
Harry travaille dans un bureau où se croisent également Mia, sa secrétaire un peu trop ambitieuse, interprétée par Heike Makatsch (Resident Evil), Sarah, incarnée par Laura Linney (Mr Holmes), qui est amoureuse du très inaccessible Karl, campé par Rodrigo Santoro (300…).
Karen est quant à elle la sœur du Premier Ministre nouvellement élu, David, incarné par un Hugh Grant (Sense&Sensibility, Bridget Jones) juste énorme d’autodérision, et qui s’entiche de la gentille Natalie, campée par Martine McCutcheon (Eastenders). Le Président des États-Unis qui lui rend furtivement visite est pour sa part incarné par Billy Bob Thornton (Fargo, Armageddon…).
Mark, qui tient une galerie d’art dans laquelle se retrouve les collègues de Harry, est interprété par Andrew Lincoln (The Walking Dead), très amoureux de Juliet, incarnée par Keira Knightley (Pirates of the Caribbean, Pride&Prejudice), pourtant surtout très mariée à son meilleur ami Peter, interprété par Chiwetel Ejiofor (Dr Strange, 12 Years a Slave).
Est présent au mariage de Juliet et Peter Jamie, campé par Colin Firth (Bridget Jones, Supernova), qui, après une déconvenue sentimentale, part s’exiler en France où il rencontre la belle Aurelia, incarnée par Lùcia Moniz.
On y croise également Colin Frissell, campé par Kris Marshall (Death in Paradise), dont le meilleur ami Tony, incarné par Abdul Salis (The Wheel of Time), ne voit pas le voyage aux US d’un bon œil.
Tony,qui travaille aussi et surtout sur le tournage d’un film où se croisent John/Jack, incarné par un génial Martin Freeman (Sherlock, The Hobbit…), et Judy, interprétée par Joanna Page (Dr Who).
Et autour de tous ceux-là gravite Billy Mack, rockeur raté sur le retour, incarné par un Bill Nighy (Pirates of the Caribbean, About Time) plus déjanté que jamais; et un vendeur très lent campé par Rowan Atkinson (Mr Bean), toujours merveilleux dans son art de faire rire en en faisant peu.
Bref, Love Actually, c’est un caviar qui se déguste sans fin, encore et encore et encore, car jamais nous n’en serons lassés… 😉
Notes
Bigregirl: 9/10
Rotten Tomatoes: 6,4/10
Allôciné: 7,6/10
Note moyenne: 7,6/10
Bandes-annonces
Fiche technique
Titre: Love Actually
Réalisateur: Richard Curtis
Scénariste: Richard Curtis
Producteurs: Duncan Kenworthy, Tim Bevan, Eric Fellner
Société de distribution: Universal Pictures
Musique: Craig Armstrong
Durée: 135 minutes
Rating: R (interdit aux moins de 16 ans)
Langue originale: Anglais
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