Hello le monde!
Aujourd’hui je vous propose de parler d’un film historique qui ne l’est pas trop, voire pas du tout, mais qui se laisse regarder pour la beauté de certaines scènes, son action, et surtout pour son casting…
Sortez les lunettes et le popcorn, on parle donc de King Arthur, le tout, avec spoilers! 🙂
Synopsis
Arthur Castus est un soldat romain à la tête d’un groupe de chevaliers Sarmates, parmi lesquels son bras droit, Lancelot. Les chevaliers vont enfin pouvoir gouter aux joies de la liberté, mais une invasion saxonne met tout leur avenir à mal…
The Knights of the Round Table
King Arthur parle donc bien évidemment de ma légende arthurienne préférée, sauf que cette fois, d’un point de vue légèrement plus historique. Légèrement, car pas trop, comme je disais dans mon intro.
Ici, Arthur est donc Romain, du moins par allégeance, comme toute la Grande-Bretagne ou presque à ce moment de l’Histoire. Ses Chevaliers, eux, sont Sarmates, c’est-à-dire natifs de la Mer Noire, un peuple de grands cavaliers souvent reliés aux Scythes et donc aux Amazones dans les textes mythologiques et romains. Quant à Guenièvre et Merlin, ils se retrouvent cette fois Pictes, Celtes, natifs du Nord du Mur d’Hadrien.
Et ces deux factions qui n’en feront bientôt qu’une se prennent donc deux évènements historiques dans la tronche, tous les deux exacerbés de façon à rendre l’intrigue plus épique: le départ des troupes romaines de Britannia; et l’arrivée des Saxons par le Nord.
Bref, historiquement, on chipote, mais ça reste presque plausible. A part les armures de certains chevaliers (Tristram, par exemple, qui se retrouve quasiment samouraï) et le fonctionnement social de la Bretagne romaine à l’époque.
Mais bref. Comme je le disais en intro aussi, passé outre ces changements, raccourcis et amplifications, on passe quand même un très bon moment devant ce film, qui change de l’habitude en ce qui concerne Arthur et qui a, aussi, dois-je le rappeler, une B.O. de malade créée par évidemment mon Kaiser adoré.
(Et un casting de fifou, comme je disais plus haut.)
In the hills of Britannia
Du coup, on en parle, de ce fameux casting.
Clive Owen (Gosford Park), qui a tendance à jouer les grumpy cat mais j’avoue que ça lui va bien, prête ses beaux yeux verts à un Arthur torturé entre deux patries, et, je dois bien le dire, assez insupportable quand il veut.
Il a pour Chevaliers les terriblement bons Ray Winstone (Noah) en Bors/Bohort; Ray Stevenson (Rome) qui m’a fait tomber sous le charme d’un Dagonet pour la première fois de ma vie; Joel Edgerton (Star Wars) en Gawain/Gauvain; Hugh Dancy (Hannibal) en Galahad; Ioan Gruffudd (Fantastic Four) en Lancelot; et bien sûr, le sexy en diable Mads Mikkelsen (Hannibal) en Tristram/Tristan.
Dire que je suis tombée raide amoureuse de ce con à cause de ce film n’est absolument pas un euphémisme, voilà. Et si vous vous demandez encore pourquoi Mads et Hugh ont une alchimie de malade dans Hannibal, ne cherchez pas plus loin…
Chez les Pictes, j’épinglerai bien évidemment Keira Knightley (Pride and Prejudice) en Guenièvre badass (mais qui a plus d’alchimie avec Lancelot qu’avec Arthur, du coup je suis vénère); et Stephen Dillane (Game of Thrones) en Merlin.
Quant aux Saxons, ils auront pour chefs les très effrayants Stellan Skarsgard (Pirates of the Caribbean) et Til Schweiger (Inglorious Basterds).
Bref, King Arthur n’est pas vraiment historiquement accurate, mais reste un bon film à déguster plusieurs fois rien que pour son esthétisme…et je ne parle pas que du cast. 😛
Notes
Bigregirl: 7,5/10
Rotten Tomatoes: 3,1/10
Allôciné: 5,4/10
Note moyenne: 5,3/10
Bandes annonces
Fiche technique
Titre: King Arthur
Réalisateur: Antoine Fuqua
Scénaristes: David Franzoni, John Lee Hancock
Producteur: Jerry Bruckheimer
Société de distribution: Touchstone Pictures, Buena Vista Pictures
Musique: Hans Zimmer
Durée: 126 minutes
Rating: PG-13 (interdit aux moins de 12 ans)
Langue originale: Anglais
Inspiré librement de: La légende du roi Arthur, d’auteur inconnu
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