Tant que je suis dans la frénésie du personnage le plus farfelu de tous les temps, voici venu le temps d’une fois de plus déroger à ma règle et de vous parler de la série particulièrement addictive made in Britain, je veux bien sûr parler de Sherlock…
Attention, chers puristes, car cette série pourrait bien vous donner des boutons… Moi, ma foi, je m’en sors plutôt bien… :p
Spoiler-free!
Sherlock Holmes, au XXIe siècle, est un détective consultant de Scotland Yard. Un jour, un de ses anciens collègues de faculté lui présente John Watson, vétéran de la guerre d’Afghanistan, et contre toute attente, les deux hommes démarrent une amitié sans limites…
Le truc nouveau ici, c’est que ce sont exactement les mêmes personnages, plus ou moins les mêmes intrigues, mais que ça se passe au bloody XXIe siècle, maintenant quoi… Et moi j’adore ça, même si ne faire que trois épisodes par saison, c’est criminel… Transposer les aventures de Holmes aujourd’hui, c’était en même temps super culotté et super intelligent. La preuve que les écrits de Conan Doyle sont intemporels, c’est que ça fonctionne du tonnerre!
Fun fact: tous les titres d’épisodes sont en fait des manipulations des titres de romans originels. Premier épisode: A study in pink; en lieu et place de A study in scarlet. 🙂
D’abord, le fait que cette série ait été créée par le Moffster, alias Steven Moffatt, alias celui qui a repris Dr Who en main et en a fait une série de malade, ne pouvait que donner du bon. Ensuite, le casting, constitué d’habitués aux seconds rôles en Angleterre, fout des frissons…
Benedict Cumberbatch d’abord, notre Sherlock, sick as son personnage, que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam mais qui apparemment préférait dans le temps jouer des trucs débiles. Merci d’avoir décidé de changer la donne, Ben! Vous pourrez admirer sa voix dans le Hobbit bientôt, il y voice Smaug le Dragon. Et quelque chose me dit qu’il ira loin ce garçon.
Martin Freeman ensuite, connu surtout pour son rôle de gentil acteur porno dans Love Actually, et prochainement notre Bilbon Saquet préféré! Inutile de préciser que j’en suis folle… 🙂
Rupert Graves, lui, plutôt pathétique dans Ashes to Ashes, avec un rôle plus conséquent ici, l’Inspecteur Lestrade étant un peu moins biesse que ne le prévoit Sherlock… Moins con que dans le film donc…
Et enfin, Mark Gatiss, le tricheur, qui co-crée la série et qui en plus s’offre le rôle de Mycroft Holmes, le grand frère de Ben… Et vous savez quoi? Celui qui est creepy à souhait dans Dr Who est ici juste génialement ambigu! Alléluia!
Bref, mes agneaux, faites-moi plaisir, branchez-vous sur la BBC de temps en temps, ça vaut la peine, sérieux… 1h30 d’épisode qui ne vous laissera JAMAIS indifférents. 😉
Note: 9/10
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