Bonjour mes chers Bigronautes!
Aujourd’hui, en cadeau, la review de l’un de mes films doudous, de ceux qui sont méconnus voire malaimés alors qu’honnêtement, c’est de la totale bombe.
Alors, si vous aimez le rock british des sixties, les sixties tout court et l’écriture de Richard Curtis, c’est par ici!
Je parle donc de The boat that rocked, en VF (bien que cette traduction soit plus que pourrie), Good Morning England! Et évidemment, je spoile!
Synopsis
1966. Angleterre. Le rock est formellement interdit de diffusion sur les radios du pays. Mais dans la Mer du Nord, des bateaux radio-pirates sévissent, permettant aux Britanniques de profiter des meilleurs artistes de leur génération…
Treize imbéciles sur un bateau…
Arrêt historique obligatoire. Il est véridique que dans les années 60, le rock était banni des ondes radiophoniques, car considéré comme vulgaire. De nombreux bateaux pirates se sont alors installés dans les eaux internationales de la Mer du Nord pour émettre…
Richard Curtis nous emmène donc dans les bâtiments flottants de Radio Rock. Sur Radio Rock, les présentateurs se succèdent 24h/24 7j/7. Le jeune Carl, que sa mère Charlotte a envoyé chez son oncle, le très excentrique Quentin, découvre le bateau avec émerveillement et beaucoup de surprises. Carl est donc l’œil du spectateur, celui par qui on va découvrir l’univers très excentriques de ces DJs complètement barrés.
Il y a, en vrac, Simple Simon, le gentil romantique; John, le présentateur des news un peu neuneu; Thikc Kevin, l’idiot du village; The Count, la vedette américaine du bateau; ou encore Gavin, la bête de sexe.
Ce qui rend ce film choral particulièrement savoureux, c’est que tout ce petit monde vit ses aventures au même endroit: sur le bateau. Ils se croisent, apprennent à se connaitre et connaissent de belles déconvenues… Lorsque les Ministres anglais tentent de les couler, cela donne juste l’une des meilleures scènes du cinéma à mon sens…
(Ouais, je suis objective.)
Caviar auditif
Et puis, l’époque, mes enfants…
Les sixties, apogée du rock britannique et d’ailleurs, avec, en tête de proue, les merveilleux Beatles, mais aussi The Kinks (que j’ai connus grâce au film et que désormais j’adore), The Beach Boys, The Who ou encore Jimi Hendrix. La B.O. est donc d’une fulgurance…
Elle donne à certaines scènes, comme celle du mariage de Simon et Elinore puis leur séparation, toute leur importance. Sans oublier All day and all of the night, qui est désormais pour moi l’hymne du film.
Bref. Du caviar pour les oreilles, les zygomatiques en vrac et juste un film merveilleux de bout en bout.
It’s a type of bird but it’s wearing a hat…
Quentin, capitaine du bateau, est incarné par Bill Nighy (Love Actually, Pirates of the Caribbean). Je ne peux possiblement pas vous expliquer à quel point j’adore ce mec qui joue décidément très bien les gentils cons.
Son filleul, le jeune Carl, a quant à lui les traits de Tom Sturridge (Far from the madding crowd); qui a pour mère la déjantée Emma Thompson (Sense&Sensibility).
Doctor Dave, l’un des DJs, est interprété par Nick Frost (Hot Fuzz) sans son Simon Pegg, et pourtant, le rôle lui va comme un gant. Obèse mais womaniser. Faudra qu’on m’explique.
The Count, seul américain de la bande, est interprété par le désormais très regretté Philip Seymour Hoffman (Mockingjay Part I), qui nous offrait une scène d’anthologie de grimpette sur mât.
Gavin Kavanagh, le rival du Count qui revient à ses premières amours pour booster l’audience, est incarné par le très bon Rhys Ifans (Notting Hill).
Simple Simon est incarné par Chris O’Dowd (The IT Crowd, Bridesmaids). Sérieusement, pour l’adorerez encore plus en gentil animateur qui cherche l’amour.
Après, on peut citer Sir Kenneth Branagh (Murder on the Orient Express) dans le rôle du Ministre bien décidé à éradiquer les radios pirates; James Davenport (Pirates of the Caribbean) en second au nom très…coloré (Twatt en anglais, Troudbal en français); ou encore Katherine Parkinson (The IT Crowd), la seule femme du bateau (mais elle compte pas parait, vu qu’elle est lesbienne 😛 ).
Donc, si on résume: un scénario parfait, une BO à bouffer (ce que j’ai fait après le premier visionnage) et un casting irréprochable.
Qu’est-ce qu’il vous faut de plus?
Notes
Bigregirl: 9,5/10
Rotten Tomatoes: 5,9/10
Allôciné: 8,4/10
Note moyenne: 7,9/10
Bandes annonces
Fiche technique
Titre: The boat that rocked
Réalisateur: Richard Curtis
Scénariste: Richard Curtis
Producteurs: Tim Bevan, Eric Fellner, Hilary Bevan Jones
Société de distribution: Focus Features
Musique: The Who, Lorraine Ellison, The Beach Boys, The Kinks…
Durée: 129 minutes
Rating: R (interdit aux moins de 16 ans)
Langue originale: Anglais
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